Cinéma: Youssouf Djaoro, la fierté africaineVendredi 28 Décembre 2018 - 12:50 Le rêve d’enfance du Tchadien l’a propulsé dans la cour des grands du septième art. Ses débuts remontent à la fin des années 1990 lorsqu’il fut retenu après un casting pour un rôle dans le film "Dar es Salam" du réalisateur Serge Issa. Il jouera plus tard dans deux autres films du même réalisateur : ‘’Soko Pala’’ et ‘’Tartina City’’.
Youssouf a, à son actif, plusieurs prix : meilleur acteur au festival international d’Angoulême, meilleur acteur au festival de Chicago et meilleur acteur au festival international de Dubaï. Il a une vision positive du cinéma tchadien en dépit du manque de financement et de salles de production dont il souffre. Cet optimisme lui vient du potentiel d’acteurs et de réalisateurs, tout comme des richesses culturelles dont regorge son pays. Youssouf Djaoro aime particulièrement les films africains et certains acteurs, dont feu Sodiki Kouyaté, lui servent de référence. Bon vent à Youssouf qui rêve d’un Tchad uni, vivant dans la paix et la tranquillité ! Aubin Banzouzi Légendes et crédits photo :Illustration Notification:Non |
Loin de s’arrêter là, il continuera le dérouler de son rêve avec le réalisateur Mahamat Saleh Haroun en participant à trois de ses films : ‘’Expectation’’ (2006), ‘’Darrat’’ (saison sèche en arabe) sorti en 2007, et " Un homme qui crie" (2010) qui le projette vraiment sur la scène internationale. Ce film du cinéaste tchadien fut un succès pour l’ensemble du continent africain. Il lui valut le prix du jury au festival de Cannes. Un titre longtemps attendu par l’Afrique et qui ouvrira ainsi des nouvelles portes au cinéma tchadien.
