Crise libyenne : Fayez el-Sarraj salue les efforts du président Denis Sassou N’Guesso

Samedi 1 Février 2020 - 14:39

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Reçu en audience le 30 janvier à la résidence du Plateau, en marge de la Huitième réunion du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye, le président du Conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale de l’Etat de Libye croit en une solution politique

« Aujourd’hui, nous sommes à Brazzaville sur invitation de son Excellence Monsieur le président Sassou N’Guesso. Merci encore une fois. Nous voulons que l’Union africaine (UA) nomme un émissaire spécial pour la Libye pour qu’il suive de près la situation et je réitère une fois encore tous mes remerciements au président Sassou N’Guesso pour tous ses efforts », a expliqué Fayez el- Sarraj, rappelant qu’il a une fois de plus répondu à cette invitation parce qu’il est heureux de l’environnement africain.

En effet, le président du gouvernement d’union nationale de l’Etat de Libye est convaincu que la solution à la situation dans son pays est politique. Mais, cela a besoin d’une position unique et unifiée de l’UA, en appelant les choses par leurs noms. « On doit donner les détails exacts de ce qui se passe, au moment où nous évaluons hautement le travail que fait le Haut comité de l’UA sur la Libye sous la présidence de son Excellence le président Sassou N’Guesso. Parce que durant toutes ces années dernières, en Libye, on n’a pas trouvé de partenaires politiques », a-t-il poursuivi, précisant que ce qui se passe actuellement en Libye est une tentative de renversement par la force du régime.

Faisant l’état des lieux de la situation, Fayez el-Sarraj a évoqué des agressions perpétrées contre la capitale occasionnant le déplacement de plus d’un million d’habitants, la destruction d’infrastructures aéroportuaires et sanitaires, le recours aux mercenaires. Le but étant, a-t-il déclaré, d’avoir le soutien d’autres pays pour importer des armes destructives. « Comment peut-on appeler ça ? On ne croit pas au processus. On était tout près d’une solution politique le 14 avril dernier, mais il a essayé, il a tenté et il a fait tout pour renverser cette situation et balayer toutes les tentatives qui ont été faites dans ce sens. Mais jamais, il ne pourra atteindre ses objectifs. Voilà que ses ambitions sont brisées sur le port de Tripoli », a-t-il conclu, estimant qu’il faut punir ceux qui entravent la paix.

 

Les Dépêches de Brazzaville

Légendes et crédits photo : 

Le président du Conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale de l’Etat de Libye, Fayez el-Sarraj/DR

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