Crise libyenne. L'Afrique est à la croisée des chemins déclare Denis Sassou N'Guesso

Parler d’une seule voix est le pari que se donne l’Afrique au terme du sommet de Brazzaville consacré au conflit libyen. La capitale congolaise et sa banlieue de Kintélé ont pour l’occasion offert, jeudi 30 janvier, leurs bons offices aux délégations venues en soutien du comité de haut niveau de l’Union africaine que préside le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Si dans son allocution d’ouverture, le président de la République a plaidé pour que l’Union africaine et les Nations unies fassent de la question libyenne une « priorité absolue » de leurs initiatives pour la paix et la sécurité, au moment de la clôture, il a indiqué que l’Afrique est face à ses responsabilités.

Les conclusions de la rencontre de Brazzaville contenues dans le communiqué final rendu public à cet effet seront présentées au mois de février prochain aux dirigeants africains à l’occasion du sommet de l’Union africaine qui se aura lieu à Addis-Abeba en Ethiopie. Plus tôt se tiendra le forum de réconciliation en Libye, plus vite s’arrêteront les souffrances qu’endure le peuple de ce pays, ont insisté les délégations.