Droits humains : l’Adhuc et l’Acat-Congo pour une indemnisation des victimes de torture

Mardi 29 Novembre 2016 - 18:45

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L’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral (Adhuc) et l’Action chrétien pour l’abolition de la torture Congo (Acat-Congo) ont suggéré le 29 novembre, au gouvernement de créer les conditions pour arrêter les arrestations arbitraires des citoyens congolais et de garantir le droit à la réparation des victimes de torture.

La doléance a été exprimée par le président de l’Adhuc, Loamba-Moké lors d’un point de presse animé à Brazzaville, sur le thème : « les obligations et les engagements de la République du Congo à la convention contre la torture des Nations unies et autres instruments relatifs aux droits de l’homme ».

L’objectif était de dénoncer l’usage exagérée de la torture, des traitements qualifiés d’inhumains constatés par les organisations non gouvernementale (ONG) de lutte contre ces pratiques, a expliqué le conférencier.  

Autre objectif, a-t-il dit, lutter contre l’impunité dont bénéficie la plupart des victimes et enfin demander au gouvernement de garantir le droit à la réparation des victimes de torture tel que consigné dans la Convention contre la torture.

En effet, a poursuivi Loamba-Moké, le sergent Jugal Mayangui âgé de 37 ans et le journaliste Augustin Kala-Kala ont été victimes des actes de torture. Ces actes sont supposés être commis par les agents incontrôlés qui se passent pour des agents de la force publique.

« Le Congo a l’obligation d’interdire la pratique de la torture sur son territoire parce qu’il est signataire de la Convention contre la torture des Nations unies. La torture et les mauvais traitements surviennent le plus souvent aux premiers stade de la détention ; lors de l’arrestation ; du transport et des interrogatoires », a-t-il rappelé.  

Déplorant la situation actuelle de la pratique des actes de torture et de détention arbitraire, meurtres en détention au Congo, Loamba Moké a souligné que les services des ONGs de défense et de promotion de droit de l’homme ont reçu depuis 2015, près de 250 cas de violations des droits humains. Outre ces cas, de nombreuses personnes vivent en clandestinité par peur des présailles, a-t-il renchéri.

A cet effet, l’Adhuc et l’Acat Congo ont pris quelques recommandations parmi lesquelles le renforcement des procédures de plaintes pénales et des sanctions contre les présumés auteurs d’actes de tortures.      

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Loamba Moké lors de sa communication (adiac)

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