Election présidentielle : le corps diplomatique et les missions d’observation situés sur les dispositions pratiques du jour J

Jeudi 17 Mars 2016 - 17:30

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Une rencontre d’échanges animée par le secrétaire général des Affaires étrangères, Cyprien Sylvestre Mamina, a permis jeudi au président de la CNEI, Henri Bouka, de situer le corps diplomatique et les observateurs étrangers sur « les dispositions concernant l’observation internationale, les questions pratiques liées au fonctionnement des bureaux de vote, ainsi qu’aux conditions d’accès aux bureaux ».

L’objet de la rencontre qui intervient 72 heures avant le scrutin du 20 mars, selon Cyprien Sylvestre Mamina, représentant le ministre Jean- Claude Gakosso , vise à lever le voile sur les dispositions prises par la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) pour permettre le bon déroulement du vote. « Etant donné que nous avons reçu beaucoup d’observateurs pour cette élection majeure, il est important qu’il y ait un échange avec la CNEI afin de faire le point sur les accréditations, les dispositions d’ordre pratique… », a indiqué le diplomate Sylvestre Mamina au cours de l’échange à Brazzaville.

Prenant la parole, le président de la CNEI, Henri Bouka a insisté sur les mesures visant à permettre le travail des observateurs : « les observateurs ont le droit de circuler librement, d’accéder à tous les bureaux de vote  et de participer aux dépouillements», a-t-il déclaré, ajoutant que ceux-ci doivent s’approcher des services habilités pour se procurer des badges, des laissez- passer, des deux numéros verts…

Le président de la CNEI a également rassuré ses partenaires sur les différentes dispositions prises par son institution, a-t-il expliqué, pour faciliter la transparence du scrutin : « des matériels électoraux sécurisés ; des animateurs électoraux représentatifs et formés ; de l’encre indélébile pour éviter le vote multiple ; des listes électorales révisées… », a précisé Henri Bouka.

A en croire le patron de la CNEI, tout est déjà fait pour tenir le scrutin dimanche. « Oui, nous sommes prêts pour aller à cette élection. Nous allons faire à ce que les quelque 5300 bureaux s’ouvrent à 7 heures comme prévu », a-t-il martelé. En ce qui concerne la proclamation, il rappelle qu’elle se fera en deux temps, « d’abord une proclamation provisoire par le ministre de l’Intérieur et une proclamation par la Cour constitutionnelle ». Il n’y a qu’une seule CNEI, rappelle-t-il,  fustigeant la commission électorale « parallèle » mise en place par l’opposition. D’ailleurs, « chaque représentant de candidat recevra une copie de formulaire de transcription des résultats pour leur permettre d’avoir eux-aussi les résultats par bureau de vote », a rassuré Henri Bouka.  

Environ 300 observateurs internationaux seront déployés pour superviser le scrutin du dimanche. Il s’agit des observateurs de l’Union africaine, de la Conférence internationale de la région des grands Lacs (CIRGL), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le Parlement panafricain, la Communauté de développement de l’Afrique australe, le corps diplomatique dans son ensemble, les institutions internationales présentes dans le pays, ainsi que des ONG internationales.   

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

- Henri Bouka et Cyprien Sylvestre Mamina lors de la rencontre - Le corps diplomatique et les délégués des observateurs internationaux

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