Élections locales : l’upads positionne 75 candidats à Pointe-Noire

C’est dans une salle archicomble que le parti de l’ancien président Pascal Lissouba, l’Upads, a lancé officiellement sa compagne électorale pour le scrutin local du 28 septembre. Au total 75 candidats ont été choisis par le bureau politique de l’Upads pour défendre les couleurs du parti dans ce département.

Cette journée dite de présentation, a notamment permis à ces candidats d’échanger avec les électeurs. En effet, la liste du premier arrondissement Lumumba est conduite par Jean Louvosso, celle de Mvou-Mvou par Marc Tsati, de Tié-Tié par Gilbert Ngoma, Loandjili par Jonathan Caésar Pandzou, Mongo Mpoukou par Roger Bongo et enfin celle de Ngoyo par Alain Mpassi.

« Aujourd’hui Ponton la belle, mais demain, avec l’Upads, Ponton sera plus belle », c’est avec ces mots pleins d’espoir que Jean Louvosso a demandé aux membres, militants et sympathisants de ce parti de voter utilement les listes de l’Upads. Ensuite, après avoir scandé la divise du parti « Liberté, Solidarité, Progrès », le président de la coordination, a exhorté les candidats d’y croire fort et de donner le meilleur d’eux-mêmes. Chacun a reçu une fleur blanche, symbole d’amour, de la pureté, de l’innocence, de la consolation et de la joie.

Il y a quelques mois, l’Upads se déclarait non partante pour ses élections locales. Il a donc fallu que son bureau politique se retrouve en session extraordinaire, le 5 septembre, pour décider s’il fallait, oui ou non, aller aux élections locales. Et c’est finalement le oui qui l’avait remporté.

Ces élections locales représentent aujourd’hui un enjeu capital pour la vie politique de ce parti et pour le pays. Un moment important qui va permettre de consolider son processus démocratique. Rappelons que le mandat des conseillers municipaux et départementaux issus des élections locales de 2008 avait pris fin depuis bientôt une année. Ces élections vont donc permettre aux partis listés de se représenter localement afin de défendre leur idéaux dans l’intérêt du peuple.