Gaspard Massoukou : "il faut protéger le fonds de commerce et des droits des consommateurs par l’observation des lois"

Samedi 27 Décembre 2014 - 12:00

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Telle est la réponse du directeur départemental de la concurrence et de la répression des fraudes commerciales de Pointe-Noire, le vendredi 26 décembre, lors d'une tribune dont la problématique interpelle : « Comment protéger son fonds de commerce d’une part et les droits des consommateurs d’autre part ? »

Gaspard Massoukou n'était pas seul sur cette tribune. À ses côtés, des représentants des opérateurs économiques et ceux des associations de défense des droits de consommateurs du département de Pointe-Noire«La République du Congo en général et le département de Pointe-Noire en particulier ne sera jamais transformé en un espace où chaque commerçant fait tout ce qui lui semble bon. Nul n’est censé ignorer la loi, être commerçant n’est pas celui qui le veut mais celui qui exerce de manière quotidienne les actes de commerce et qui fait du commerce sa profession tout observant la réglementation. Ainsi la protection du fonds de commerce et les droits de consommateurs obéissent au respect de la loi. Il n’est donc pas question de laisser la porte ouverte à quelques opportunistes qui, parfois font honte à la profession et foulent aux pieds les règles du  gouvernement de la République en la matière », a déclaré Gaspard Massoukou.

S’adressant aux commerçants récidivistes, il a aussi rappelé quelques infractions que peuvent encourir ces derniers dans le cadre de la lutte contre la vie chère.  Notamment la pratique des prix illicites, le défaut de licence ou de déclaration d’importation, l’importation ou l’exportation sans en avoir la qualité, l’importation des produits prohibés, le défaut d’homologation des prix, l’exercice à la fois de la profession d’importateur et de transitaire, la date de péremption, la vente concommitante (gros/détail), la notice non rédigée en langue française, la pratique discriminatoire de vente, le non respect des normes commerciales, le défaut de factures ou facturiers de vente, le refus d’obtempérer, les denrées impropres à la consommation, le refus de faire inspecter la marchandise, la rétention de stocks, l’outrage et l’entrave aux fonctionnaires en mission de service, le défaut d’agrément aux commerces exercés et autres.

Saluant l’importance de cette rencontre, Jean Claude Mabiala et Mahamadou Sissako respectivement président de l’Association de défense des droits de consommateurs du Congo (ADDCC) et président de l’Union des commerçants ouest- africains (U.C.O) de Pointe-Noire ont souhaité que ces genres de tribune se pérennisent en vue d’édifier à la fois les consommateurs et les commerçants sur l’exercice des activités commerciales. D’autres administrations intervenant dans le commerce devraient s’inspirer de cet exemple de la direction départementale de la concurrence et de la répression des fraudes commerciales, en vue de mieux  lutter contre la vie chère qui constitue de nos jours un combat quotidien. Celle-ci  concerne toutes les couches de la population », ont-ils expliqué.

 

Faustin Akono

Légendes et crédits photo : 

Photo Adiac: Gaspard Massoukou ( au centre) répondant aux questions des opérateurs économiques