Gouvernance publique : le dialogue national convoqué du 11 au 15 juillet 2015

Mardi 30 Juin 2015 - 21:14

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Après les consultations présidentielles, place au dialogue national pour débattre de la gouvernance électorale et de l’avenir des institutions publiques congolaises.

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a annoncé le 30 juin, dans un message à la nation diffusé sur la radio et la télévision congolaise, la tenue du 11 au 15 juillet d’un dialogue national sans exclusive. Une adresse qui fait suite aux consultations que le chef de l’Etat avait eues avec les forces vives de la nation, entre le 20 mai et le 4 juin dernier.

Ce dialogue qui se veut «  sans préalable, sans apriori », mais fondé sur le souci de trouver «  un indispensable consensus sur les questions à l’origine de profonds désaccords au sein de l’opinion nationale », ainsi que le déclare le président de la République, débattra «  de la gouvernance électorale et de l’avenir des institutions publiques ».

Une commission préparatoire au dialogue, au sein de laquelle siègera un comité d’experts sera mise en place sans délai. Sur la table de ces experts, des questions que se posent sans doute les Congolais, et que le président de la République a résumé ainsi : «  Comment devrait-on organiser au mieux les scrutins à venir dans notre pays ? Fait-on, oui ou non évoluer les Institutions de la République ? Si, oui, dans quel sens ? Si c’est non, pourquoi ? ».

Evoquant justement les consultations sur la base desquelles il convoque le dialogue entre Congolais, Denis Sassou N’Guesso a noté des « comportements surprenants de quelques compatriotes ». Une allusion certaine à ceux des invités qui avaient refusé de le rencontrer, et entretiennent la suspicion au sein de leurs formations ou groupements politiques, ainsi que l’ont révélé les sanctions infligées à leurs collègues qui avaient répondu favorablement à son appel.

Le président de la République a, en revanche, salué « ces hommes et ces femmes de couches différentes et de conditions diverses », qui ayant accepté de lui accorder un peu de leur temps ont, a-t-il considéré  « donné la preuve de leur profond respect des institutions et de la République ». Il a aussi relevé que durant ses rencontres avec les forces vives de la nation, tous les participants, malgré des opinions divergentes sur les questions en débat, sont demeurés unanimes sur « l’urgente nécessité d’aller au dialogue ».

« Le dialogue chez nous, dans nos traditions, est porteur de progrès, de compréhension mutuelle et d’apaisement », a rappelé le président de la République, souhaitant que le dialogue attendu permette au Congo « d’aplanir des contradictions et ses divergences dans la paix » pour laquelle il prend l’engagement  d’y veiller personnellement.

Gankama N’Siah

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