Gouvernance sanitaire : priorité à l’amélioration des indicateurs de santé

Lundi 3 Février 2020 - 14:11

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Après avoir identifié les goulots d’étranglement qui minent le secteur de la santé, lors de la revue des plans annuels de travail clôturée le 1er février à Gamboma dans le département des Plateaux, le ministère de tutelle a défini les actions à réaliser au cours de cette année dans le but d’améliorer les indicateurs.

Pour cette année, le ministère de la Santé, de la Population, de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement sait à quoi s’en tenir afin d'améliorer les indicateurs de santé en ce qui concerne, entre autres, l’accès équitable des populations aux paquets de services essentiels de qualité, dans le cadre de la sécurité sanitaire et la gestion des situations d’urgence selon l’approche englobant l’ensemble des menaces. La menace actuelle étant le coronavirus pour laquelle le gouvernement met les bouchées doubles pour sécuriser la population. Tout ceci renvoie au renforcement de la surveillance épidémiologique.

Ainsi, les recommandations issues des travaux de la revue des plans annuels de travail soulignent qu’il faut relancer la mise en œuvre effective de la gratuité de la césarienne et des autres interventions obstétricales majeures sur la base d’une évaluation préalable ; intensifier les supervisions formatives à l’endroit du personnel de santé en identifiant les départements qui ont plus de problèmes afin d’y concentrer plus de ressources. Cette mesure permettra, sans nul doute, de résoudre le problème de déficit en personnel de santé constaté dans plusieurs localités de l’intérieur du pays.

Il sera également question de valider avec les directeurs départementaux des soins et services de santé la liste des formations sanitaires retenues dans le cadre de l’assurance maladie universelle. Le plan de renforcement des laboratoires publics, l’élaboration des référentiels de fonctionnement des districts sanitaires ainsi que l’adaptation du cadre juridique pour développer la E-santé sont aussi inscrits dans l’agenda du ministère en charge de la santé pour cette année.

« Les populations ne pourront accorder de la valeur à toutes les actions ici définies que si celles-ci, sur le plan pratique, participent à l’amélioration de leur bien-être », a déclaré la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, s’adressant aux cadres du secteur rassemblés à Gamboma du 28 janvier au 2 février 2020 pour trouver des solutions aux défis à relever. Pour la ministre, il faut atteindre au moins 80% des objectifs fixés en matière d’amélioration des indicateurs de santé.

A l'issue des travaux de cette revue, la représentation de l'Organisation mondiale de la santé a mis à la disposition des différents districts sanitaires du pays les ordinateurs qui leur pemettront d'informatiser la gestion de certains problèmes de santé et assurément faciliter le transfert des données d'un point à un autre.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : la ministre en charge de la Santé remettant les ordinateurs aux districts sanitaires Photo 2 : les participants à la revue des plans annuels de travail du ministère de la Santé

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