Hydrocarbures : les sociétés pétrolières intègrent le "local content"

Mardi 14 Juillet 2015 - 18:30

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Africa Oil & Gas corporation (AOGC), Kontinent Congo et Petro Congo sont les premières sociétés locales congolaises à intervenir sur le périmètre des permis pétroliers autrefois détenus par les « majors ». Une disposition qui participe du nouveau code des Hydrocarbures en vue.

 

Ces sociétés font partie d’un groupe contractuel avec la Société nationale des pétroles du Congo, Eni Congo et Total E&P Congo. Leurs représentants ont signé, le 14 juillet à Brazzaville, un contrat avec le ministère des Hydrocarbures. Au total : un protocole d’accord relatif au régime applicable aux permis d’exploitation issus du permis de recherche « Secteur Sud » ; trois contrats d’association et trois autres de partage de production concernant Tchendo II, Tchibouela II et Tchibeli-Litanzi II.

Dans cette série de contrats ont figuré aussi des avenants, l’un lié à la convention d’établissement de la société Total E&P Congo et les autres liés au contrat de partage production entre Total E&P Congo et Eni Congo. « Ces accords sont particuliers car ils consacrent une démarche déjà entreprise par le gouvernement, celle de donner une place au privé local...L’industrie pétrolière est très capitalistique en ce qu’elle dévore beaucoup de ressources. Les 25 % sont répartis entre nous trois », a indiqué le directeur général du groupe AOGC, Pierre Narcisse Loufoua.

S’agissant du protocole d’accord relatif au permis de recherche « Secteur Sud », la répartition est claire : 39% pour Total E&P Congo, 20% pour Eni, 15% pour la SNPC, 10 % pour AOGC et 10% pour Kontinent Congo et 5% pour Petro Congo. Le directeur général de Total E&P Congo rassure sur une coopération avec toutes les sociétés dans le cadre du renouvellement de cette nouvelle licence. En effet, Secteur sud a déjà produit, depuis la mise en production de ses champs en 1987, près de 400 millions de barils. Il reste encore une centaine de million de barils à produire. Ce travail s'exécutera avec Eni, SNPC et des privés congolais. « Il y a encore une centaine de million de barils à produire. Outre cette production, il y a des enjeux d’exploration même non conventionnelle. Il y a eu de nouvelles conditions fiscales qui nous permettent d’équilibrer entre le groupe contractuel et les autorités congolaises », a conclu Pierre Jessua.

Nancy France Loutoumba

Légendes et crédits photo : 

légende: la cérémonie des signatures de contrats, photo Adiac

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