Journée du 8 mars : des femmes de Ouenzé veulent sortir des sentiers battus

Samedi 9 Mars 2019 - 10:45

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Réunies à l’initiative de leur député, Juste Désiré Mondélé, les femmes de la première circonscription électorale du  cinquième arrondissement de Brazzaville ont estimé que la Journée internationale qui leur est dédiée ne devrait plus être uniquement une occasion de port de pagnes et des activités festives.

 

Placée au plan national sur le thème « L’implication de la femme congolaise dans la lutte pour l’autosuffisance alimentaire », la Journée internationale des droits des femmes a donné lieu, le 8 mars, à plusieurs manifestations au Congo. Pour reconnaître le rôle que joue la femme dans la société, le secrétaire général du Club 2002, Parti pour l’unité et la République (PUR), a offert un repas à un échantillon des mamans des quartiers 51, 54 et 59 de Ouenzé.

Se félicitant de l’initiative de leur député, les femmes de Ouenzé I ont estimé que la journée ne devrait plus se résumer en une occasion festive. C’est ainsi qu’elles appellent toutes les femmes au changement de comportements et  des habitudes. « Pour nous, la journée du 8 mars ne doit pas être considérée comme un moment de port de pagne ou de la boisson. Nous voulons d’une amélioration pour que la femme change un peu et fasse aussi ce que l’homme fait, pour qu’elle prenne en charge ses besoins. Elle doit être une journée de développement pour que la femme s’émancipe et sache qu’elle peut faire aussi ce que font les hommes », a expliqué Claudine Baley, prônant le genre et la parité homme-femme.

Pour sa part, Juste Désiré Mondélé a rappelé à cette occasion que les femmes étaient indispensables dans la vie de tous les jours car ce sont elles qui soutiennent la société. « Elles apportent beaucoup à la société, nous avons voulu se retrouver avec ces femmes pour leur dire merci parce qu’elles nous soutiennent beaucoup. Elles soutiennent davantage l’action politique du président de la République. C’est aussi l’occasion pour nous d’avoir cette gratitude, d’avoir ce regard particulier envers ces mamans », a-t-il ndiqué. En effet, cette rencontre a réuni, entre autres, autour du député, des veuves, des commerçantes et bien d’autres femmes.

Conseiller spécial du président de la République, chef du département politique, le secrétaire général du Club 2002-PUR a ajouté que le débat du genre au Congo est vieux. Selon lui,  la femme a été toujours au premier plan de l’action politique du président Denis Sassou N’Guesso depuis l’époque du parti unique, à travers l'organisation féminine de l'époque, l'Union révolutionnaire des femmes du Congo. Il a, par exemple, cité  le cas d’égalité en ce qui concerne les salaires au Congo et la présence des femmes dans les institutions de la République comme le gouvernement, le parlement et bien d’autres depuis des années. « Personnellement, je suis pour une parité fixe, une parité égale : 50-50, mais on va y arriver certainement. La problématique de la représentativité dépend aussi de la place que la femme veut prendre dans la société. Nous pouvons donner des quotas mais nous ne pouvons pas obliger à un homme ou à une femme de compétir à une élection, qu’elle soit locale ou nationale », a répondu Juste Désiré Mondelé, insistant sur des avancées enregistrées depuis la venue de la Constitution de 2015 où l’on observe une représentativité réelle des femmes et l’augmentation du quota au niveau des institutions.

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

- Juste Désiré Mondelé entouré des femmes de Ouenzé 1/ Adiac - Une vue des femmes/Adiac

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