Médias : des journalistes recyclés sur les droits de la femme et de l’enfant

Jeudi 10 Octobre 2019 - 18:15

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La formation sur les droits de la femme et de l’enfant en situation de post-crise a démarré le 10 octobre, au Centre de l’information des Nations unies, à Brazzaville, afin de permettre aux professionnels des médias d’être outillés dans le traitement des informations.  

L’objectif général est de renforcer les capacités des professionnels sur la participation de la femme à tous les niveaux du processus de la paix dans sa résolution 13.25 du Conseil de sécurité des Nations unies.  

La résolution reconnait l’impact des conflits sur les femmes ainsi que le besoin de celles-ci, comme parties prenantes de la prévention et la résolution des conflits.

Les objectifs spécifiques consistent à rappeler cette résolution, la déontologie journalistique en période de crise, à former les professionnels de médias sur les techniques de traitement de l’information des droits de la femme et de l’enfant ainsi que leur place en tant que victimes en post-conflit.  

Ouverte par par le directeur de cabinet du Haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Albert Samba, la formation réunit du 10 au 11 octobre, les professionnels de médias de plusieurs structures de presse privées et publiques: audiovisuelles, presse écrite et en ligne ainsi que  les chargés de communication.  

Les enseignements portent sur le rappel de la résolution 13.25 du Conseil de sécurité des Nations unies, le traitement de l’information, les techniques de traitement de l’information des droits de la femme et de l’enfant, le traitement de l’image de la femme et de l’enfant victimes de guerre, etc.

Le coordonnateur du projet sur le financement du Fonds des Nations unies pour la consolidation de la paix, Mohamed El Mehdi AG Rhissa, a expliqué que le renforcement des capacités techniques des professionnels des médias demeure un rafraîchissement de mémoire de l’auditoire pour combler des attentes spécifiques.

Il a, en outre, ajouté que ce financement est exécuté par trois agences des systèmes des Nations unies pour répondre à la requête du gouvernement en vue du renforcement du processus de paix dans le département du Pool.

 Albert Samba, pour sa part, a indiqué dans son allocution d’ouverture que la femme et l’enfant sont les premières victimes de tout conflit, surtout armé. « La formation contribue également à l’acquisition et au renforcement des connaissances des professionnels des médias à la participation de la femme à tous les niveaux du processus de la paix, conformément à la résolution 13.25 des Nations unies ainsi que le traitement de l’information relative aux droits de la femme et de l’enfant en situation post-conflit », a- t-il déclaré.

 

Lydie Gisèle Oko

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