Médias : les journalistes congolaises plaident pour une formation accrue

Jeudi 28 Mars 2024 - 17:30

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Dans l’optique de clore en beauté le mois de mars dédié à la lutte pour les droits des femmes, la directrice de la Maison russe, Maria Fakhrutdinova, s’est entretenue avec quelques femmes évoluant dans différents médias, le 27 mars à Brazzaville. L’objectif étant de hisser le partenariat entre l’espace culturel et le secteur des médias.

C’est avec un réel plaisir que des femmes issues du secteur de la presse écrite, de l’audiovisuel et du numérique ont répondu présentes à l'invitation de la Maison russe. Parmi les organes de presse représentés, on comptait Les Dépêches de Brazzaville, Radio et Télé Congo, Vox TV, DRTV, ACI, etc. Présentations, partages d’expérience, témoignages, conseils et plaidoyers ont rythmé ce temps passé avec la responsable de la Maison russe.

« Il y a quelques semaines, on a accueilli des femmes artistes et, aujourd'hui, des femmes journalistes.  Je pense que chaque mois on va recevoir des femmes de différents domaines pour examiner les mêmes questions et développer des projets ensemble. Comme je l’avais dit, je suis journaliste de formation et c'était très important de voir les défis et les problèmes auxquels les femmes dans les médias font face et de voir les possibilités d'établir des projets ensemble pour favoriser leur épanouissement et faciliter leurs tâches quotidiennes », a déclaré Maria Fakhrutdinova.

Eudoxie La Mine, journaliste et cheffe de service politique à la direction de l’information de Radio Congo, s’est fortement réjouie de ce moment d’échange avec la directrice de la Maison russe. « Plusieurs journalistes ont tour à tour pris la parole pour parler d'elles, des difficultés auxquelles elles sont confrontées dans la pratique du métier du journalisme en tant que femmes, en tant que mères et en tant qu'épouses en même temps. De toutes nos interventions, il en ressort un besoin réel de formation des femmes journalistes. Même celles qui sont sorties des écoles de formation ont besoin d'encadrement parce que lorsqu'on pratique un métier, la formation acquise sur les bancs de l'école ou à l'université ne suffit pas. Il nous faut des ateliers de recyclage pour parfaire la pratique du métier », a-t-elle déclaré.

Après avoir écouté les doléances des femmes journalistes dans l'exercice de leur métier, la directrice de la Maison russe a indiqué que la prochaine étape sera de formuler les projets en détail. Elle encourage les participantes à former un comité, à rassembler les problématiques soulevées et à initier des projets en bonne et due forme qui seront par la suite soumis à la Maison russe. À son tour, la Maison  russe les soumettra aux autorités russes qui verront comment les exécuter dans la mesure du possible et certainement au fil du temps.

« C’est vrai qu'on a constaté certains problèmes, précisément la formation en spécialité, la numérisation de l’information, le renforcement des capacités, les séminaires d’échange au Congo et en Russie, les bourses d’études en Russie… Aujourd’hui, il faudra maintenant formuler des projets et voir quelles compétences précisément ont besoin les journalistes par rapport à chaque doléance et se mettre à l’œuvre », a ajouté Maria Fakhrutdinova.

C’est donc autour d’un repas convivial, composé de mets locaux, que s’est achevée cette rencontre.

Merveille Jessica Atipo

Légendes et crédits photo : 

1- Maria Fakhrutdinova s’adressant aux journalistes congolaises/Adiac 2- Photo de famille au terme de la rencontre/Adiac

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