Pade : Joseph Mbossa milite pour "transformer les modes de gouvernance"

Mardi 7 Juillet 2015 - 19:00

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Le Projet d’appui à la diversification de l’économie (Pade) a engagé le débat sur les enjeux et les défis de la diversification de l’économie congolaise tout en s’interrogeant sur une possible réorganisation des actions à mener afin d’atteindre les résultats attendus.

Plusieurs acteurs économiques se réunissent du 7 au 8 Juillet pour discuter sur les approches de solutions d’une diversification économique axée sur les chaînes de valeur hors pétrole. Objectif : soutenir l’émergence des Petites et moyennes entreprises.

« Un tel pari est bel et bien à notre portée car le projet dispose d’un financement total de 20 millions de dollars américains, incluant une contrepartie du gouvernement à hauteur de 50%, soit 10 millions de dollars américains », a signifié le coordonnateur du Pade Joseph Mbossa. Selon ce dernier, les secteurs hors pétrole privilégiés sont ceux dans lesquels le pays dispose d’un potentiel significatif ainsi que des avantages comparatifs établis, notamment dans l’agroalimentaire, la transformation du bois, les services de transport et de logistique, ainsi que les mines solides.

En effet, l’économie congolaise est tributaire du pétrole. Le rôle du secteur privé hors pétrole dans la croissance reste faible avec un niveau des investissements privés de près de 5% du Produit intérieur brut. Le Pade accompagne le gouvernement dans cet objectif de diversifier et d’améliorer l’économie. « Il s’agit de transformer les modes de gouvernance des acteurs tant du public que du privé pour générer des emplois dans le cadre d’une économie compétitive soutenue par un secteur privé dynamique et créateur de valeur ajoutée », a circonscrit Joseph Mbossa. Les participants plancheront autour des différents thèmes prévus. Dans le vif du sujet, l’économiste de la Banque mondiale, s’exprimant sur la situation actuelle de l’économie congolaise, a indiqué que les performances macroéconomiques financières du Congo sont globalement satisfaisantes même si le Congo a une croissance qui ne lui permet pas d’aller vers l’émergence pour le moment.

Concernant la compétitivité de l’économie congolaise, le directeur général de l’économie a souligné que chaque pays devrait définir son itinéraire en prenant appui sur l’expérience des autres. Le Congo devrait transformer ses avantages comparatifs en atouts compétitifs comme le fait d’être un pays de transit et d’avoir une position à cheval sur l’Équateur. Cette conférence sur la diversification économique a été ouverte par le directeur de cabinet du ministre des Finances, Jean Raymond Dirat.

 

Nancy France Loutoumba

Légendes et crédits photo : 

photo1: cérémonie officielle, photo Adiac photo 2: les participants, photo Adiac

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