Participation italienne à l’assemblée générale d’Interpol à Kigali

Signe des temps, les travaux de la 84è assemblée générale d’Interpol (Organisation internationale de police criminelle) à Kigali cette semaine se sont occupés de questions de sécurité comme il est normal, mais aussi d’environnement. Les trafics, notamment des espèces fauniques protégées, ont été au cœur des travaux, en plus des questions presque classiques de la lutte contre la drogue et aussi le trafic des êtres humains. Les flux migratoires et les préoccupations du monde sur le réchauffement climatique se sont ajoutés aux priorités des policiers du monde.

Les questions écologiques, surtout à l’approche du COP21, la conférence sur le climat de Paris (30 novembre - 11 décembre 2015) bousculent résolument les agendas des dirigeants du monde. Les 600 participants à la conférence de Kigali ont voulu signifier que les policiers prenaient eux aussi leur part à cette préoccupation. D’autant qu’avec les « réfugiés climatiques » devenus de moins en moins théoriques, il y a tout lieu aussi de craindre des criminels climatiques. Sans parler de la cybercriminalité qui se joue dans les frontières et se sert d’un ordinateur pour perpétrer des méfaits à l’autre bout du monde.

La question de sécurité dans un monde aussi ouvert devient donc la question de tous. C’est ce que sont venus dire à Kigali les délégués italiens, conduits à la conférence par Antonino Cufalo qui dirige à Rome la Criminalpol. La délégation était renforcée par le responsable du Service italien de coopération policière Gennaro Capoluongo. A eux s’était joint aussi l’expert et responsable du département Interpol Italie pour l’Afrique, Stefano Carvelli. Ces spécialistes et d’autres sont venus à Kigali pour illustrer aux participants un projet relevant du pur « made in Italy » et destiné à contrer les activités de criminalité transnationale incluant des activités de corruption.