Processus électoral : le G7 désavoue la direction de la Céni

Mardi 22 Mars 2016 - 10:28

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Pour ce regroupement politique, la direction actuelle de la centrale électorale n’est plus qualifiée pour organiser en toute indépendance, neutralité et impartialité, les prochaines élections.

Dans un communiqué signé le 21 mars par le président en exercice du G7, Charles Mwando Nsimba, cette plate-forme politique a réagi aux déclarations du président de la Céni, Corneille Nangaa, qui voulait obtenir de la Cour constitutionnelle l’extension du délai dans l’organisation des élections. Pour le G7, qui rappelle en effet que la Majorité présidentielle avait déjà annoncé cette démarche, la Céni est devenue le bras séculier et la caisse de résonnance de cette majorité. Ce qui l’amène à attirer l’attention du peuple congolais sur le fait que la direction de la Céni n’était plus qualifiée pour organiser en toute indépendance, neutralité et impartialité, les prochaines élections.

Le G7 a  noté, en ce qui concerne la saisine de la Cour constitutionnelle, que cette institution n’est pas citée par la Céni n’est pas citée parmi les autorités qualifiées pour saisir la Cour constitutionnelle en recours en inconstitutionnalité ni en celui en interprétation de la Constitution. « C’est seulement en cas de vacance de la Présidence de la République dument déclarée par la Cour constitutionnelle et si par suite d’un cas de force majeure, la Céni n’est pas parvenue à organiser l’élection présidentielle dans le délai de 60 à 90 jours, qu’elle peut saisir cette cour aux fins d’obtenir la prorogation de ce délai à 120 jours. Tel n’est pas le cas en RDC », a expliqué le G7.

Un régime d’intérim à la tête de l’Etat

Pour le G7 si le prochain président de la République n’est pas élu avant le 19 décembre 2016, il se créera une vacance de la présidence de la République qui appellera de plein droit un régime d’intérim à la tête de l’Etat. Ce pourquoi, ce regroupement exhorte la Céni à se mettre effectivement à l’œuvre afin d’organiser dans le délai constitutionnel l’élection du nouveau président de la République et d’éviter ainsi au pays, une crise politique et institutionnelle aux conséquences néfastes.

Ce regroupement politique a également sollicité que le réexamen actuel du mandat de la mission onusienne permette à cette dernière de participer efficacement à la bonne fin du processus électoral, à la consolidation de la paix, au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales ainsi qu’à la stabilisation effective des institutions de la RDC.

 

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Photos: le président et des leaders du G7: photo Adiac

Notification: 

Non