Processus électoral: Néhémie Mwilanya rejette les accusations de fraude émises par l'opposition

Lundi 8 Octobre 2018 - 17:45

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Le directeur de cabinet du chef de l'Etat estime que toutes les critiques formulées jusque-là par l’opposition sont révélatrices de sa peur d'aller aux urnes.

https://storage.googleapis.com/images.digitalcongo.net/Presidents/mwilanya-nehemie-dircab-kabila-040517-800px.jpg Face à la délégation du Conseil de sécurité de l’ONU qu’il a reçue le 7 octobre en matinée, en sa qualité de l'une des personnalités influentes du Comité stratégique du Front commun pour le Congo (FCC), Néhémie Mwilanya a réaffirmé la volonté de sa plate-forme d’aller aux élections pour lesquelles elle s’est préparée de longue date.   

Concernant le consensus que prône le Conseil de sécurité autour de la machine à voter, le directeur de cabinet de Joseph Kabila, s’exprimant devant la presse, a préféré responsabiliser la Commission électorale nationale indépendante (Céni) en tant qu'organisatrice des élections. Entendu qu’il s’agit là d’une matière technique, Néhémie Mwilanya a souigné  que seule la voix de la Céni qui dispose d’une expertise à ce sujet mérite d’être écoutée. « Nous avons la Céni qui est le pouvoir organisateur des élections, ce pouvoir il le tire de la Constitution et nous devons lui faire confiance. (…) Donc, nous n’avons pas d’avis particuliers à donner vis-à-vis de la machine à voter », a-t-il laissé entendre.

Quant au dialogue proposé par le Conseil de sécurité, il a allégué que sa famille politique « a suffisamment dialogué en RDC mais aussi trouvé des consensus sur les questions essentielles qui permettraient l’organisation des élections ». D’où l’inopportunité de tenir un nouveau dialogue qui, d’après lui, n’apporterait rien de consistant en termes d’avancée du processus électoral.  Dans la foulée, il s'est interrogé sur les raisons qui justifieraient le rejet de la machine à voter. « Nous constatons que depuis qu’on parle d’elle, on ne nous dit pas toujours exactement ce qu’on reproche à cette machine à voter et nous commençons à nous convaincre de l’idée qu’il y a manifestement une équipe qui n’a pas envie de jouer mais nous si », s’est-il exprimé.   

Le directeur de cabinet du chef de l’État considère, par ailleurs, que toutes les critiques formulées par l’opposition contre le processus électoral sont des faux-fuyants qui traduisent la peur de l’échec qui la gangrène, à quelques semaines des scrutins. « Ce n’est pas de ce côté-ci qu’il faut chercher des préalables, cherchez-les du côté de ceux qui trouvent des raisons, des prétextes de ne pas aller aux élections. Parce que naturellement, ils sont convaincus quand même que le rouleau compresseur du FCC ne leur laissera aucune chance », a-t-il ironisé.   

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

Néhémie Mwilanya

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