Sécurité: la direction générale de la police s'imprègne des problèmes du personnel

Le commissariat de la Tsiémé, dans le sixième arrondissement de la capitale, Talangaï, est la première structure visitée, le 5 mars. Le général Jean François Ndengué était accompagné par le directeur de la sécurité publique, le colonel Delphin Didace Yobi, et celui du département de Brazzaville, le colonel Jean Pierre Okiba.

Le dialogue franc qu'il a instauré a permis aux subalternes d’énumérer les différents maux auxquels ils sont confrontés dans l’exercice de leurs missions régaliennes de sécurisation des personnes et des biens, de lutte contre le banditisme...

Le problème de l’insuffisance du matériel roulant et de transmission, ainsi que l’épineuse question d’avancement en grades ont été également évoqués.

Le 6 mars, le directeur général de la police a poursuivi sa descente au commissariat central de la Mfoa, dans le troisième arrondissement, Poto-Poto. Ce sont quasiment les mêmes problèmes qui ont été posés, notamment ceux ayant trait à la carte professionnelle, à l’identification rapide en intervention, etc.

Les policiers sont, par ailleurs, revenus à la charge sur l’avancement car certains d’entre eux ont totalisé dix ans au même galon. « Pour bénéficier de l’avancement, il y a des critères bien définis. Ce sont ceux qui les remplissent tout en tenant bons dans l’exécution des missions pour l’intérêt du service qui en bénéficient. Personne n’est donc visé de façon particulière », a précisé le colonel Delphin Didace Yobi.

Abondant dans le même sens, le directeur départemental de la police, le colonel Jean Pierre Okiba, a souligné qu’il ne suffit pas de dire que l’on est pas avancé en grade car il faut, par ailleurs, analyser minutieusement les dossiers de chacun avant que la hiérarchie ne décide de l’avancement.

Les descentes du directeur général de la police se poursuivront jusqu’au 8 mars. Le travail de terrain qu’effectuent le général Jean François Ndengué et sa suite traduit l’exécution des instructions données par le président de la République, chef suprême des armées qui, à l’occasion du réveillon d’armes le 31 décembre dernier, avait appelé à mieux gérer le personnel et le matériel pour l’intérêt du service.

Le général Jean François Ndengué est donc en train de toucher du doigt les problèmes auxquels le personnel est confronté afin de trouver les solutions qui permettront à la police d'assumer au mieux ses missions régaliennes.