VIH/SIDA : une maladie encore méconnue par les jeunes

Cette méconnaissance est associée à d’autres facteurs tels que le manque d’accès à des services adaptés, la stigmatisation ; la discrimination et les inégalités structurelles, a-t-elle expliqué.

La journée internationale de la lutte contre le Sida est célébrée à travers une campagne intitulée « Hands up for HIV prévention », par l’Onusida. Ceci, poursuit Irina Bokova, appelle à donner un nouvel élan aux efforts de prévention afin d’accélérer la riposte et de mettre fin à l’épidémie de SIDA d’ici à 2030. « Depuis plus de 20 ans, l’Unesco aide les pays à faire avancer leur programme de prévention, par son action de promotion d’une éducation complète à la sexualité et par le biais d’autres questions de santé majeures telles que le renforcement de la réponse du secteur de l’éducation à la consommation de la substance psychoactive et la prévention de la violence fondée sur le genre ; l’identité de genre ou l’orientation sexuelle en milieu scolaire ».    

Soulignant que malgré les efforts déployés pour intensifier la riposte au Sida, près de 2000 nouvelles contaminations sont recensées chaque semaine chez les adolescentes et jeunes femmes en Afrique du sud. « L’éducation à elle seule n’est pas une panacée, mais sans elle, d’autres moyens de prévention-que ce soit l’usage du préservatif ou prophylaxie pré-exposition ne rempliront jamais toutes leurs promesses ».

 Au terme de ses propos, la directrice générale a indiqué que cette approche s’inscrit dans la nouvelle stratégie de l’Unesco pour l’éducation au service de la santé et du bien-être qui s’aligne sur les objectifs de développement durable ainsi que les stratégies de l’Onusida 2016-2021. Elle traduit la reconnaissance croissante des liens importants qui existent entre l’éducation, la santé et le bien-être.