XVe sommet de la Francophonie : à Dakar, la Francophonie, son présent et son futur

Samedi 29 Novembre 2014 - 15:32

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Le président sénégalais Macky Sall a réuni le conseil des ministres le 26 novembre. Il a indiqué que toutes les conditions étaient prises pour assurer une bonne organisation du XVe sommet de la Francophonie. Il a invité les acteurs économiques et la société civile à prendre part au Forum économique francophone (FEF) prévu les 1er et 2 décembre, et a rendu hommage au secrétaire général sortant de l’OIF, Abdou Diouf.

Le président du comité de pilotage de la Francophonie,  Ousmane Paye a décliné quant à lui, les grands projets de la Francophonie en vue d’une sortie des sentiers battus, notamment  sur le numérique, le programme de l’enseignement à distance, de l’enseignement du français et des langues nationales, et des volontaires francophones.

La francophonie compte également s’impliquer un peu plus dans des compétitions sportives internationales, vantant les atouts à exploiter au sein de l’espace commun. Il a évoqué l’implication de l’organisation des jeunes olympiques, notamment pour l’usage du français, rappelant les conventions du Comité international olympique (Cio).

Le ministre sénégalais des  Affaires étrangères, et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye a appelé quant à lui,  lors de la 30e session de la conférence des ministres, à créer les conditions d’une coopération dynamique au sein de l’espace francophone. Evoquant le mandat d’Abdou Diouf à la tête de l’OIF depuis 12 ans, « nous vous exprimons notre fierté pour  avoir permis à la Francophonie, à partir des racines linguistique et culturelle, de consolider et de renforcer son action dans les domaines de la paix, de la démocratie et de l’Etat de droit », a déclaré Mankeur Ndiaye.

D’après le ministre sénégalais des Affaires étrangères, cette session intervient dans un contexte international perturbé par les menaces récurrentes sur la paix et la stabilité dans le monde, une crise économique aigüe. Il est aussi revenu sur la forte demande des jeunes à accéder à un emploi décent, l’exigence de protection des femmes contre toutes formes de violences et l’épidémie Ebola qui annihile les efforts de développement dans les pays touchés.

Pour Mankeur Ndiaye, la crise économique qui touche certaines catégories sociales, notamment les femmes et les jeunes a fait ressentir le besoin de renforcer la dimension économique de la Francophonie, afin de créer les conditions d’une coopération dynamique au sein de l’espace et de permettre de tirer profit du potentiel que représentent les Etats de la Francophonie.  La stratégie économique de la Francophonie contribuera, d’après lui à l’interaction entre la paix, la sécurité et le développement.

D’après lui, le sommet de Dakar est un tournant important pour La Francophonie. Il consiste à consolider les acquis et projeter les contours de la prise en compte de la demande économique. 

Noël Ndong