Dialogue national : le Collectif des partis de l’opposition congolaise s’impatiente

Lundi 2 Décembre 2019 - 18:15

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Dans une déclaration rendue publique le 30 novembre à Brazzaville, la plate-forme politique présidée par Mathias Dzon a invité le gouvernement à passer à l'acte, « en ouvrant sans délai, un vrai dialogue politique national inclusif, rassemblant toutes les forces vives de la nation ».

Après avoir remis ses préoccupations concernant le prochain dialogue national, le Collectif des partis de l’opposition congolaise (CPOC) veut désormais presser les autorités à convoquer ces assises. « Le dialogue politique national que le Collectif des partis de l'opposition congolaise appelle de ses vœux est d'abord et avant tout, un rassemblement large, ouvert sans exclusive à toutes les sensibilités politiques congolaises car, il réunira les représentants de la mouvance présidentielle, de la mouvance oppositionnelle, des partis du centre, des organisations de la société civile et de la diaspora », précise la déclaration.

En effet, pour cette frange de l’opposition extraparlementaire, la sortie de la crise que traverse actuellement le Congo requiert l'engagement de toutes les filles et tous les fils du pays, sans distinction d'appartenance politique, idéologique, philosophique, religieuse, ethnique, ethno-régionale.

C’est ainsi qu’elle exige l’organisation d’un vrai dialogue politique national, préparé de façon consensuelle par l’entremise d’un comité paritaire entre le pouvoir et l’opposition. Selon les participants à la rencontre présidée par le porte-parole du CPOC, Christophe Moukouéké, le comité préparatoire paritaire aura la mission de définir le thème du dialogue, l’ordre du jour et la participation. Il se chargera également de l’adoption d’une charte de la transition pour prendre en compte les problèmes nouveaux nés de l’ouverture d’une période de transition.

Parmi les sous-thèmes à aborder au cours de ces assises, le CPOC propose, entre autres, la crise économique et financière ; la gouvernance électorale ; la crise sociale et morale ; le développement de la recherche scientifique et de l'innovation technologique en vue de promouvoir une économie de la connaissance, fondée sur le savoir ; la protection de l'environnement ; la construction d'un compromis politique national et dynamique.

Pour Christophe Moukouéké, le dialogue politique national inclusif devrait se tenir avant la fin de l’année, d’autant plus que la crise actuelle est très aiguë.

 

Parfait Wilfried Douniama

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