Environnement : la société Averda en bonne voieJeudi 2 Juillet 2020 - 17:15 Le constat a été fait par la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, qui était accompagnée du préfet du département de Brazzaville, Cébert Iboko Onanga, et du premier vice-maire de la ville de Brazzaville, Marius Okana, lors de la visite qu’ils ont effectuée sur les sites de la société Averda, le 1er juillet.
Fort de ce constat, il était recommandé à la société Averda de réaliser un audit environnemental et social de ses installations puis de procéder à la fermeture de la zone de décharge actuelle de Lifoula ; d'ouvrir hors de la ville une aire de transit des ordures ménagères, une aire de tri des déchets et une installation d’enfouissement répondant aux normes environnementales, après la réalisation d’une étude d’impact environnemental et social ; de communiquer à l’administration de l’environnement les statistiques des déchets et leur caractérisation. En dépit de ces recommandations, la société, bien qu’ayant fermé l’ATOM située à proximité de l’Institut supérieur de gestion, en a ouvert une autre à Mpila en face de l’ex limonaderie Brasseries africaines de Brazzaville (BAB), sur décision du maire de la ville de Brazzaville, suivant une autorisation provisoire d’occupation du domaine municipal n235/CB/M/CAB qui, malheureusement ne détermine pas la durée de l’occupation. Mais elle doit assurer la gestion des déchets conformément aux articles 50,54, 55 et 56 de la loi 003/91 du 23 avril 1991.
Après une séance de travail dans les locaux d’Averda, la ministre et la délégation qui l’accompagnait ont visité le premier site en zone urbaine, mis en demeure avec une demande de délocalisation, parce qu’il y avait des odeurs, de la pollution de l’air, du sol, et de la prolifération d’insectes et autres. Ils étaient très mal placés en zone urbaine. La délégation a ensuite visité la zone administrative qui va abriter le futur local technique de contrôle et de réparation de toutes les machines qui servent à la collecte des déchets, ce qui n’est pas le centre d’enfouissement, car ce centre se trouve à la sortie de la périphérie nord de Brazzaville comme cela se fait dans les grandes villes. Averda a la volonté de s’étendre et de bien s’installer au Congo
La ministre a reconnu que la société Averda a obtenu les autorisations de bâtir. Des études d’impact environnemental y sont exigées lorsqu’on s’implante tant au niveau d’un centre d’enfouissement et autres. « Nous sommes venus contrôler si les directives que nous avions données ont été respectées dans le cadre de la mise en œuvre de cela… Il y a toute une volonté politique qui commence à se traduire en choix avec un partenaire qui a décidé avec l’administration décentralisée de jouer sa partition. Je pense que nous sommes en bonne voie », a déclaré la ministre. Enfin, la ministre a insisté sur la sensibilisation et la pédagogie des citoyens au quotidien, sur la gestion des déchets. Tant les industriels doivent s’y conformer, mais la grosse production est due à des ménages. « Il faut que nous allions petit à petit vers ce qu’on appelle le tri. Il faut que nous arrivions à identifier les matières plastiques, les bouteilles et autres. » Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo 1 : Lors de la visite du site mis en demeure d'Averda (crédit photo/ MTE)
Photo 2 : Les nouveaux bacs à ordure d'Averda (crédit photo/ MTE)
Photo 3 : La ministre Arlette Soudan-Nonault réagissant à la presse (crédit photo/ MTE)
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