Sopéco : les travailleurs en grève

Mercredi 23 Septembre 2020 - 15:45

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Les travailleurs de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopeco) ont entamé, ce 23 septembre, une grève illimitée et exigent au préalable le versement de cinq mois de salaires de l’année en cours sur les vingt impayés. 

« Aujourd’hui c’est le jour-J, le début d’une grève illimitée.  Nous sommes là afin de veiller au grain pour la réussite de cet évènement dans le but de résoudre les conflits qui nous oppose avec la direction générale », a indiqué Stell Gabiot, secrétaire chargé à la communication de l’intersyndicale de la Sopéco.

Selon lui, la décision d’aller en grève émane de la non-volonté de la direction générale à pouvoir négocier avec les représentants syndicaux, de la non-reconnaissance des bureaux de l’intersyndicale, à savoir le postier et la fesypostel.

« Nous sommes aujourd’hui à vingt mois d’impayés avec un salaire d’indice 162 », a déploré Stell Gabiot. La masse salariale étant mince, nous ne devrions pas cumuler autant de mois  impayés, a-t-il signifié.

La reconnaissance des deux bureaux de l’intersyndicale, le postier qui est le syndicat majoritaire et la fesypostel ; la réintégration des six syndicalistes licenciés abusivement et le paiement sans condition pour ces derniers de quatre mois de salaires confisqués accompagnés d’une indemnité par rapport aux préjudices causés ; les cinq mois de salaires impayés de cette année notamment mai, juin, juillet, août et septembre 2020 font partie des revendications des agents de la Sopéco.

« Si nous avons décidé de fermer les bureaux, ce n’est pas par plaisir. La situation auquelle nous faisons face nous pousse à en arriver là afin de faire revenir la direction générale ainsi que le ministère de tutelle sur la table de négociations pour trouver des solutions pérennes », a fait savoir Stell Gabiot. Et d’ajouter « La grève est générale. Nous demandons donc à tous les travailleurs de rester chez eux. Il n’y a pas de service minimum ».

Dans le souci de pallier cette situation, l’intersyndicale sollicite une attention particulière du gouvernement.

Gloria Imelda Lossle

Légendes et crédits photo : 

Des agents de la Sopéco/ Adiac

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