Mois des femmes : Virginie Ngolo Awé et Winner Franck Palmers reçoivent le Prix Plume

Vendredi 31 Mars 2023 - 15:15

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Le “Prix Plume”, une consolidation des noces qui est un prix exclusivement décerné aux épouses dont l’époux est le sujet central de l’œuvre, a été décerné aux écrivaines Virginie Ngolo Awé et Winner Franck Palmers par les éditions Alliance Koongo, dans le cadre de la célébration du mois de mars, dédié à la défense des droits des femmes.

Les éditions Alliance Koongo ont choisi de décerner à Virginie Ngolo Awé et Winner Franck Palmers le "Prix Plume" parce que leurs textes riment avec le concept de célébration de l’amour et de l’intelligence au féminin et répondent aux exigences de cette récompense. « Nous sommes ici pour célébrer la plume de deux alchimistes… Les éditions Alliance Koongo ont l’honneur d’avoir dans leur rayon poésie des écrivaines comme Virginie Ngolo Awé et Winner Franck Palmers, deux poétesses dont l’imagination débordante n’a aucune limite, en témoignent les titres de leurs ouvrages respectifs, à savoir "Une Pierre précieuse sur l’île de Virginie", florilège qui célèbre son amour intarissable pour son diamant d’homme, et "Sublimité de la sacralité des noces" de Winner Franck Palmers, véritable roucoulement poétique d’une fidèle tourterelle à l’endroit de son tourtereau », a déclaré, dans son mot de circonstance, le responsable des éditions Alliance Koongo, Ramsès Bongolo.

Pour lui, les alchimistes sont des poètes et les poètes sont des alchimistes. Alchimiser, a-t-il poursuivi, c’est poétiser, poétiser c’est alchimiser. Poétiser, c’est couvrir les mots d’une mince couche d’hermétisme; c’est transformer la ferraille verbale en métal vocal précieux; c’est convertir la vulgaire pierre orale en pierre philosophale; c’est déverser l’ancre de la muse dans le Saint Graal de la poésie afin d’offrir aux mots qui en découlent les louanges qu’ils méritent et à l’auteur qui les façonnent, l’immortalité des Anges. Poétiser c’est symboliser, c’est codifier le langage; c’est doser, mesurer, rythmer; c’est calculer, géométriser, diluer les sensations, les sentiments et les émotions dans le chaudron bouillant des belles-lettres.      

Le responsable des éditions Alliance Koongo va encore plus loin, en ajoutant que poétiser ne veut rien dire. Mais poétiser, c’est tout dire; c’est jouer les corbeaux; c’est nourrir le lecteur avec le fromage de ses mots. Poétiser c’est saigner, c’est offrir un peu de son sang et de la chair fraîche aux lecteurs boulimiques et anthropophages, éternels insatiables des recueils de poèmes. Poétiser c’est dévoiler une partie de soi, c’est révéler les forces lumineuses et ténébreuses qui s’entrechoquent dans le for intérieur de chacun. Poétiser c’est s’exporter;  exporter ses principes et ses valeurs, ses rêves et ses sentiments comme Virginie Ngolo Awé et Winner Franck Palmers ont su le faire. Poétiser c’est ouvrir la porte de son cœur aux inconnus que sont les lecteurs. « Poétiser c’est partager à ceux qui veulent bien nous écouter ou à ceux qui ont un peu de temps libre pour nous lire, nos allégresses et nos peines, nos ombres et nos lumières, nos goûts et nos couleurs, nos choix de vie, bref notre joie de vivre », a-t-il dit.

Magnifier l’époux à travers sa plume

Ramsès Bongo a renchéri ses propos en disant que célébrer l’amour au féminin, c’est magnifier l’époux à travers sa plume. La célébration de l’amour au féminin est une démarche littéraire qui a pour finalité de consolider les noces, de raffermir les liens sentimentaux, mieux cimenter le plancher de l’amour. Par ailleurs, célébrer l’intelligence au féminin c’est reconnaître que la création et l’innovation ne sont pas uniquement l’apanage des hommes. Célébrer l’intelligence au féminin c’est reconnaître sans fausse modestie que les sociétés humaines, bien qu’en majeure partie dirigées par les hommes, portent l’empreinte non négligeable de l’action, de la médiation de la femme.

« Ne dit-on pas que derrière un grand homme, il y a une grande dame ? Ne dit-on pas que ce sont les femmes qui tiennent le foyer ? Célébrer l’intelligence au féminin s’est s’opposer à la conception obscurantiste et archaïque qui présente la femme comme un être faible et inférieur à l’homme. La femme n’est pas simplement la muse qui s’amuse et qui use de ses muscles cérébraux pour nous épater, nous hypnotiser par le magnétisme de son talent, preuve incontestable de son intelligence, de cette forme d’intelligence qui sait démarquer, se distinguer ou se dissocier du masculin phallocrate quand il s’agit de traiter des sujets liés aux droits de la femme, à l’émancipation et à l’autonomisation des femmes », a fait savoir Ramsès Bongolo.

Enfin, il a rappelé qu’“Une pierre précieuse sur l’île de Virginie”, de Virginie Ngolo Awé, et "Sublimité de la sacralité des noces" de Winner Franck Palmers répondent parfaitement à ces critères. Après avoir été distinguées, les deux écrivaines ont remercié les éditions Alliance Koongo pour cet acte qui les honore.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

1-Les deux récipiendaires entourés de Willy Gom et Ramsès Bongolo/ DR 2-Virginie Ngolo Awé et Winner Franck Palmers posant pour la postérité avec quelques invités / DR

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