Gestion des aires protégées : des experts adoptent un plan d’action

Vendredi 29 Mars 2024 - 17:54

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Les participants à la réunion du comité de pilotage du projet EarthRanger, dont la ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a patronné l’ouverture des travaux, ont adopté un plan d’action commun et l’usage du logiciel EarthRanger.  

Afin de déployer EarthRanger, un logiciel de visualisation et d’analyse de données pour renforcer l’efficacité de la gestion des aires protégées dans les parcs nationaux d’Afrique, la réunion du comité de pilotage recommande d’organiser tous les six mois une rencontre de suivi des activités du projet.

Les participants suggèrent d’élargir le Comité de pilotage aux administrations en charge du tourisme, des statistiques, de la justice, de la télécommunication et de l’intérieur. Ils souhaitent également faire intervertir, au niveau du bureau du Comité de pilotage, les responsabilités du directeur général de l’Agence congolaise de la faune et des aires protégées et du point focal Earthranger.

A l’unanimité et compte tenu de l’importance des dossiers, le Comité de pilotage demande de transmettre régulièrement les rapports d’activités du projet à la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo avec copie au directeur de cabinet, au conseiller à l’Environnement, à la directrice générale de l’Environnement et au point focal. De même, ce comité sollicite de retransmettre au ministre par voie électronique et administrative les documents du projet précédemment transmis au point focal.

A l’ouverture des travaux de la réunion du Comité de pilotage du projet EarthRanger, la ministre de l'Environnement avait rappelé aux participants les objectifs de développement durable qui exigent la prise en compte des préoccupations environnementales, surtout dans les pays en développement, où la vie des citoyens dépend des ressources naturelles. Elle avait, en outre, précisé que le taux d’extinction des espèces fauniques est de cent à mille fois supérieur au taux moyen d'extinction mesuré au cours des temps géologiques.  

« Pour enrayer ce fléau et atténuer les conséquences, les États ont pensé créer les aires protégées qui, malheureusement, subissent elles aussi plusieurs menaces telles que le braconnage des espèces protégées, les feux de brousse, l’exploitation illégale des ressources forestières et minières et la République du Congo n’est pas restée en marge avec environ 4 581 000 hectares, soit 13,39% du territoire national », a indiqué la ministre Arlette Soudan-Nonault. 

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

La ministre entourée des membres du Comité de pilotage du projet EarthRanger/Adiac

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