Employabilité : plus de 1000 jeunes défavorisés seront formés à Brazzaville

Lundi 19 Mai 2025 - 18:00

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La ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa, a lancé, le 19 mai à Brazzaville, des formations professionnelles de 1029 jeunes, dont 500 filles, aux métiers du bâtiment ainsi que de l’agriculture, de l’industrie et des services. Il est également prévu, dans le cadre du Projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes (Psipj), des formations similaires à Pointe-Noire, Ouesso et Dolisie.

Le programme prévoit deux types de formation, notamment à l’entrepreneuriat et à l’apprentissage d’un métier, et est ouvert aux jeunes âgés de 18 à 35 ans au moment de l’inscription et résidents dans les zones urbaines et périurbaines des quatre localités. Les jeunes bénéficiaires doivent être déscolarisés et sans emploi ou exerçant une activité dans le secteur informel. Couvrant la période de six à neuf mois d’après le coordonnateur du Psipj, Régis Antoine Ngakegni, cette première cohorte de formations vise à répondre à la réalité socio-économique du pays et à favoriser une insertion professionnelle durable.

Les bénéficiaires seront placés dans des centres de formation publics-privés, ainsi que dans les ateliers des maîtres artisans. Présentement, 2217 jeunes sélectionnés à Brazzaville et 1479 à Pointe-Noire poursuivent leur formation. Au total, 5000 bénéficiaires seront formés en apprentissage des métiers et projets, dont 2000 à Brazzaville et 2000 à Pointe-Noire, 500 à Quesso et 500 à Dolisie. Sous la tutelle du ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, le Psipj entend venir en aide à 22 000 ménages vulnérables en leur octroyant des allocations et la seconde phase consiste à former 45 000 jeunes vulnérables.

Lançant les formations, la ministre des Affaires sociales, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa a salué l'appui de la Banque mondiale qui continue de soutenir le gouvernement dans son processus de développement. « L'unité de gestion de ce projet a travaillé d'arrache-pied pour réunir les conditions idoines de mise en œuvre des activités relatives aux formations des jeunes. Deux types de formation sont prévus : la formation en auto-entrepreneuriat et la formation en apprentissage d'un métier. S'il reste encore quelques ajustements à faire pour commencer le premier type de formation, tout est enfin prêt pour démarrer le second type à Brazzaville et Pointe-Noire », a-t-elle déclaré.

Lancé officiellement en juillet 2024, le Psipj vise à fournir une aide d’urgence aux ménages touchés par la crise sanitaire et économique provoquée par la covid-19 et à accroître l’accès des ménages ainsi que des jeunes pauvres et vulnérables aux filets sociaux dans les zones d’intervention retenues. Il est financé par la Banque mondiale à travers un fonds additionnel de 83,7 milliards F CFA (133 millions de dollars). « Ce projet représente une opportunité exceptionnelle pour des milliers de jeunes congolais », a lancé Trina Haque, la directrice régionale pour le développement humain à la Banque mondiale. 

Fiacre Kombo et Gloria Imelda Lossele

Légendes et crédits photo : 

1-La photo de famille avec les partenaires/Adiac 2-La visite d’un centre de formation à Brazzaville/Adiac

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