Préservation de l'environnement : une mobilisation contre la pollution plastique au Congo

Mercredi 11 Juin 2025 - 12:15

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En prélude à la COP 30, la troisième édition de la marche verte au Congo, organisée le 7 juin à Brazzaville par le ministère de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo (MEDDBC), en partenariat avec le Pnud, a encouragé les citoyens à un changement profond de comportement face à l'usage du plastique et à des gestes écologiques responsables dans tout le pays.

L’initiative s'est inscrite dans une volonté politique forte devenue un rendez-vous incontournable pour les défenseurs de l'environnement et la société civile. Elle a porté cette année sur l’engagement en faveur de l'écologie globale en matière de gestion des déchets et salubrité urbaine, interpellant chacun à adopter un geste exemplaire.

Dans la déclaration solennelle rendue publique, le MEDDBC a invité les citoyens et les institutions à repenser leur rapport au plastique en adoptant des alternatives durables et en réduisant les déchets dans l'ensemble du territoire national. Un message clair a été notifié :" Améliorer la salubrité dans nos villes et villages", tout en renforçant l'engagement écologique du pays sur la scène internationale.

« C'est un grand plaisir pour nous d'être mobilisés, l'ensemble des agences, fonds et programme des Nations unies ici au Congo, notamment le Programme des Nations unies pour le développement, le Programme alimentaire mondial, le Fonds des Nations unies pour la population, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés... Nous sommes tous ici mobilisés à côté du gouvernement de la République, les maires des arrondissements et les différentes autorités de la ville de Brazzaville pour la lutte contre l'usage et la pollution du plastique. C'est à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la pollution plastique, qui est un engagement international et c'est toute la communauté internationale qui se bat pour la préservation de l'environnement », a souligné un délégué des agences des Nations unies au Congo.

Aux côtés de la ministre de l'Environnement, des membres du gouvernement ont répondu présents, notamment Rigobert Maboundou, ministre de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique; ainsi qu'Edith Delphine Emmanuel, ministre de l'Enseignement supérieur. Leur présence a illustré l'approche transversale adoptée par l'État congolais dans cette lutte environnementale.

« Premièrement, c'est un grand plaisir pour moi d'être aujourd'hui au centre de Brazzaville la verte, de sillonner les rues avec la population, des membres du gouvernement et les représentants municipaux. Secondo, saluer cette initiative à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement pour rappeler à toutes et à tous l'importance de notre contribution pour protéger notre planète. Cette année, la thématique choisie est la lutte contre l'utilisation plastique. Nous voyons mais nous ne connaissons pas suffisamment encore les méfaits et les dangers du plastique. Donc, cette journée nous permet de contribuer et de sensibiliser davantage. Toutes les initiatives similaires et la présence des médias sont à encourager », a commenté Abdouramane Diallo, coordonnateur résident du systèmes des Nations unies au Congo.

Cette marche a également été l'occasion d'actions concrètes : ramassage des déchets plastiques, atelier de sensibilisation, distributions de sacs biodégradables aux délégués de plusieurs écoles et associations locales.

« Au nom du Premier ministre, chef du gouvernement, nous avons marché pour cette journée internationale de l'environnement qui est célébrée chaque 5 juin. Nous tenons déjà à remercier tous les marcheurs pour cette cause mondiale, celle de la gestion de notre environnement, notre bien-être commun à tous. Aujourd'hui, nous avons voulu, à travers cette marche verte, la troisième édition, porter ce qui est de plus cher au premier écologiste, le président de la République, Denis Sassou N'Guesso, ce grand engagement de l'écologie de façon globale et générale. C'est pour cela que le président de la République a mis en place un ministère de l'Assainissement qui travaille étroitement dans le cadre de la décentralisation et de la déconcentration de la collectivité locale avec les mairies... », a indiqué Arlette Soudan-Nonault, ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, coordinatrice exécutive de la Commission climat du bassin du Congo.

Le gouvernement appelle à relayer largement des messages sur la préservation de l'environnement afin d’encourager les Congolais à prendre part à cet effort collectif. La marche verte, au-delà de son aspect symbolique, veut être aussi le moteur d'un véritable changement de culture environnementale pour un Congo plus propre, plus vert, plus responsable.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Les marcheurs et les officiels peu avant le départ /Adiac

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