Lutte contre la désertification : le Congo va miser sur la recherche scientifiqueMercredi 18 Juin 2025 - 14:15 La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, secrétaire exécutive de la Commission climat du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a promis, le 16 juin, à Brazzaville de renforcer la recherche scientifique et technique pour mieux comprendre les processus de dégradation des terres.
Le ministère de l’Environnement compte investir dans le renforcement des capacités des acteurs locaux, y compris les agriculteurs, les communautés forestières et les organisations de la société civile, en matière de gestion durable des terres et de techniques de restauration. Il continuera d’œuvrer pour la promotion des politiques incitatives en vue d'encourager l'adoption de pratiques durables par les acteurs économiques et les communautés locales. Cette année, ce département ministériel prévoit de renforcer la collaboration intersectorielle entre tous les ministères concernés pour une approche cohérente et intégrée de la gestion des terres ainsi que de mobiliser des financements nationaux et internationaux pour soutenir les projets de restauration à grande échelle et les initiatives locales. La législation environnementale nationale, en particulier la loi du 17 novembre 2023 portant gestion durable de l’environnement en République du Congo, ainsi que les politiques sectorielles agricoles, forestières et de gestion de l'eau forment un cadre substantiel pour la lutte contre la dégradation des terres. « Les engagements internationaux de notre chef d'État, le président Denis Sassou N’Guesso, président de la Commission Climat du Bassin du Congo, en faveur de la restauration des terres, sont attestés par la résolution de l’ONU dédiée à la décennie pour le boisement et le reboisement. Une action emblématique, qui non seulement devrait permettre de sauvegarder des réserves sans équivalent de biodiversité, d’agir contre le réchauffement climatique, mais aussi de reconquérir les espaces rendus vulnérables par la déforestation. Le fait que cette initiative émane de notre président est pour les Congolais une source de fierté », a assuré la ministre Arlette Soudan-Nonault. Le gouvernement prévoit également de mettre en place des systèmes de suivi et d'évaluation rigoureux pour mesurer l'impact des actions et adapter ses stratégies en fonction des résultats obtenus ainsi que de sensibiliser et éduquer enfin la population, et en particulier la jeunesse congolaise, à l'importance de la restauration des terres et des opportunités qu'elle offre pour un développement durable. Signalons que la République du Congo, partie prenante de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, s'attache à la mise en œuvre effective de ses principes fondamentaux. L'approche participative et l'intégration de la lutte contre la désertification sont au cœur des politiques de développement et l’engagement dans ce domaine répond aux objectifs du programme pour le développement durable, qui prévoit d’arriver à la neutralité en matière de dégradation des terres d’ici à 2030. Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :La ministre Arlette Soudan-Nonault/Adiac Notification:Non |