Commission internationale du peuplier: le Congo a sollicité son adhésionMercredi 2 Juillet 2025 - 18:40 La République du Congo a déposé l'instrument d’adhésion à la Commission internationale du peuplier (CIP) et autres essences utiles aux personnes et à l’environnement, lors de la cérémonie des traités de la FAO présidée par son directeur général, Qu Dongyu, pour célébrer ses organes statutaires, le 30 juin dernier.
Selon les experts, cette demande d’adhésion du Congo est la résultante du lobbying mené par Rosalie Matondo, ministère de l’Économie forestière, à la suite de son intervention faite à Bordeaux, lors de la vingt-septième session de la CIP qui s’était déroulée du 22 au 26 octobre 2024. À Rome, accusé de réception à l’appui, la remise des documents a été effectuée par Henri Okemba, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Congo en Italie, représentant permanent auprès des institutions des Nations unies. Pour la République du Congo, en lien avec le Programme national d’afforestation et de reboisement, la CIP sera dorénavant une plateforme ouverte à toutes les espèces à croissance rapide, une opportunité de développement de la bio économie dont le pays pourra bénéficier, tant dans des échanges techniques de haut niveau que des nouvelles provenances. C’est également une opportunité dans la mise en œuvre de la décennie des Nations unies pour l’afforestation et le reboisement.
À propos de la CIP La CIP a été créée en 1947 durant la "Semaine internationale du peuplier" organisée par le gouvernement français. À sa dixième session en 1959, la conférence a adopté une convention aux termes de laquelle la Commission entre dans le cadre de la FAO. La Convention est entrée en vigueur le 26 septembre 1961. Elle a été amendée lors de la deuxième session extraordinaire de la CIP en 1967, puis approuvée par la Conférence à sa quatorzième session en 196). À sa troisième session extraordinaire en 1977, la Commission a adopté de nouveaux amendements qui ont été approuvés par la Conférence à sa dix-neuvième session en 1977. Lors de sa cinquième session extraordinaire en 2019, la Commission a adopté des amendements supplémentaires avec l’approbation ultérieure de la Conférence à sa quarante-et-unième session. Son rôle est d’étudier et de s’engager sur les aspects scientifiques, techniques, sociaux, économiques et environnementaux de Populus et d’autres arbres à croissance rapide ; de faciliter les échanges de pratiques de gestion durable, de connaissances, de technologies, et de matériel entre chercheurs, développeurs, producteurs et utilisateurs ; d’établir des programmes de recherche en commun ; d'encourager l’organisation de congrès combinés avec des voyages d’étude ; de faire rapport et d'adresser des recommandations à la Conférence de la FAO par l’intermédiaire du directeur général ; d’adresser des recommandations aux commissions nationales ou à d’autres organismes nationaux prévus à l’article IV de la présente Convention, par l’intermédiaire du directeur général et des gouvernements intéressés. 38 pays membres Afrique du Sud ; Allemagne ; Argentine ; Autriche ; Belgique ; Bulgarie ; Canada ; Chili ; Chine ; Croatie ; Égypte ; Espagne ; États-Unis D’Amérique ; Finlande ; France ; Hongrie ; Inde ; République Islamique d’Iran ; Iraq ; Irlande ; Italie ; Japon ; Liban ; Maroc ; Nouvelle-Zélande ; Pakistan ; Royaume des Pays-Bas ; Portugal ; République arabe syrienne ; République de Corée ; Roumanie ; Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ; Slovénie ; Suède ; Suisse ; Tchéquie ; Tunisie et Tükiye. Marie Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :Séquence de l'acte d'adhésion à l'IPC - 44e édition FAO , Rome , juin 2025 Notification:Non |