Vie des partis : Anatole Collinet Makosso édifie les nouveaux membres du PCT sur l’histoire et la doctrine du parti

Mardi 2 Septembre 2025 - 16:16

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Le commissaire politique du Parti congolais du travail (PCT) du département de Brazzaville, Anatole Collinet Makosso, a édifié le 30 août au Palais des congrès les 3200 nouveaux adhérents ayant porté les insignes du parti sur son histoire, sa doctrine, son idéal, ses missions et ses objectifs afin de les doter des éléments identitaires de leur formation politique.

« Au nom du secrétaire général du Parti congolais du travail et en ma qualité de commissaire politique du département de Brazzaville, je vous fais porter l’insigne, vous scelle l’écharpe au cou et vous remet le drapeau, étendard de notre parti que vous brandirez en tous lieux et en toutes circonstances pour porter haut les couleurs de notre grand et glorieux parti », c’est en ces termes qu’Anatole Collinet Makosso a accueilli les nouveaux membres du PCT-Brazzaville.

Face aux femmes et hommes, en majorité des jeunes venus des neuf arrondissements de Brazzaville, de la commune de Kintelé et de la sous-préfecture de l’Ile Mbamou, le commissaire politique a rappelé qu’ils venaient d’adhérer à un parti cinquantenaire qui s’apprête à célébrer son 60e anniversaire dans trois ans et quatre mois. Selon lui, les membres du PCT devraient bien connaître l’idéologie de leur parti, car sans doctrine claire, il n’y a ni parti, ni projet, ni nation forte. Les militants d’autres formations politiques qui ignorent les éléments identitaires de leurs partis se livrent souvent, prévient-il, aux invectives, à la calomnie et aux injures par manque d’arguments convaincants.    « Vous comprenez pourquoi les militants de ces partis n’ont qu’un discours dans leur bouche, vilipender ou diaboliser le PCT et ses membres. Leur projet de société c’est l’insulte et la caricature du PCT parce qu’il leur manque la connaissance et les éléments identitaires de leurs partis pouvant leur permettre de se mesurer et de débattre en toute sérénité avec les militants du PCT.  Cette réalité est un véritable frein à la cohésion nationale et fait basculer le débat politique dans des invectives et dans la violence », a expliqué le Premier ministre.   

Selon lui, la force de tout parti politique et l’efficacité de son appareil se construisent à partir de la clarté et de la diffusion de son idéologie, notamment sa doctrine, sa vision, son idéal, ses principes et ses valeurs auprès de ses membres, de ses sympathisant et de la population en général. Le commissaire politique du PCT-Brazzaville est également revenu sur certaines dispositions constitutionnelles, reprises par la loi sur les partis politiques qui définissent un parti politique comme étant une association dotée de la personnalité morale qui rassemble des citoyens pour la conquête du pouvoir autour d’un projet de société dicté par le souci de réaliser l’intérêt général.

Remporter toutes les élections libres et transparentes 

 «Notre parti a une histoire. Il ne s’est pas créé par saute d’humeur. Il est le fruit d’une réflexion de cadres désireux de prendre en main le développement de leurs pays face à un capitalisme mondial contrôlant tous les moyens de production.  En effet, dès sa création, dans un contexte de guerre froide dominé par le capitalisme mondial hostile au communisme en Afrique, le PCT s’engagea ouvertement dans la voie du socialisme au point de devenir le premier parti marxiste-léniniste au pouvoir en Afrique », a rappelé Anatole Collinet Makosso.

Parlant de l’histoire du parti de sa création en 1969 jusqu’à l’avènement du multipartisme, il a rappelé que « Tel un roseau qui plie, mais ne rompt pas, le PCT a toujours su se relever de ses dissensions internes. Ce fut le cas du débat sur la refondation qui, en 2004, opposa les conservateurs aux rénovateurs. Le PCT échappa de justesse à son implosion, grâce à l’ingéniosité des médiateurs et de son président », a poursuivi le commissaire politique auprès de la fédération de Brazzaville.

Parti marxisme léniniste en 1990, prônant le socialisme scientifique, le PCT est devenu un parti social-démocrate depuis son cinquième congrès extraordinaire et unitaire tenu du 22 au 29 décembre 2006. Une doctrine mieux adaptée aux exigences de la nouvelle ère démocratique. « Elle promeut une voie médiane entre le capitalisme et le socialisme, cherche à garantir l’égalité des chances et à promouvoir l’égalité individuelle. C’est ce que nous sommes et quand vous voyez certains partis qui se réclament de la social-démocratie et qui critiquent la politique du PCT, vous comprendrez qu’ils ne savent pas ce que c’est que la social-démocratie », a poursuivi le commissaire politique. 

Evoquant l’idéal du PCT, Anatole Collinet Makosso a rappelé que le parti socle de la majorité présidentielle prône la paix, l’unité nationale et le développement socio-économique. « Le PCT a une vision définie dans son programme et qui consiste à œuvrer pour le bien-être collectif. Il a des objectifs : remporter toutes les élections libres et transparentes pour gouverner et garantir au peuple le bien-être », a-t-il souligné.

Il a, enfin, exhorté les nouveaux militants du PCT à connaître les statuts et les normes d’organisation du parti, sans quoi un militant ne peut être exemplaire et prétendre diriger les autres. Le message d’Anatole Collinet Makosso raisonne comme une véritable mise en garde, voire un appel à la responsabilité à la nouvelle classe politique congolaise.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

1-Anatole Collinet Makosso faisant porter les insignes aux nouveaux membres 2- Les officiels posant avec les nouveaux adhérents/DR

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