Conservation de la nature : une mise au point sur l'opérationnalisation du processus Amcez

Vendredi 19 Septembre 2025 - 12:45

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A Brazzaville, une délégation de la Wildige conservation society (WCS) conduite par son directeur régional Afrique centrale et golfe de Guinée, Christopher Holmes, a été reçue en audience le 17 septembre par la ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault. Les échanges ont essentiellement porté sur la mise au point des autres mesures de conservation efficaces par zone (Amcez). 

Telles que définies par l' Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et la Convention sur la diversité biologique, les Amcez sont une zone géographiquement délimitée, autre qu'une aire protégée, qui est réglementée et gérée de façon à obtenir des résultats positifs et durables à long terme pour la conservation in situ de la diversité biologique, y compris des fonctions et services écosystémiques connexes. Le cas échéant, des valeurs culturelles, spirituelles, socioéconomiques et autres pertinentes localement.

‎En effet, en février dernier, la République du Congo a rejoint les autres pays internationaux dans le recours aux Amcez pour la protection de sa biodiversité. Il s'agit en fait d'un processus de reconnaissance des sites comme les parcs nationaux et les réserves qui ne sont pas des aires protégées mais qui assurent une conservation durable de la biodiversité. ‎Cependant, le processus d'identification des lignes directrices indispensables pour la validation des documents n'a pas encore été enclenché. 

« Les Amcez, c'est un outil innovateur mais qui demande quand même d'avoir des lignes de clarification pour que les différents acteurs puissent les adopter et accélérer leurs mises en œuvre, pour atteindre, en effet, 30% des eaux et des zones terrestres de la République du Congo protégées d'ici à 2030 », a expliqué le directeur technique, Benjamin Ewan's.

‎‎On signale toutefois que ces aires sont des surfaces qui ne sont pas protégées au sens de l’UICN et pleinement dédiées à la conservation de la nature. Elles participent de fait à la conservation des habitats et des espèces.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

La ministre Arlette Soudan-Nonault et la délégation du WCS/Adiac

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