France : Bruno Jean Richard Itoua fait une incursion à l’OGES

Placée sous la tutelle de l'ambassade du Congo en France, l’OGES, dirigé par Hervé Effenguet, a pour missions la gestion administrative, sociale, financière et pédagogique des étudiants et stagiaires congolais d'Europe occidentale avec les pays comme la France, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, la Grande-Bretagne, l’Espagne, la Grèce, la Suisse ou l’Autriche. La Turquie, le Liban et les pays d'Amérique du Nord avec les Etats-Unis ou le Canada font également partie de la juridiction de l’OGES.

Lundi 25 juillet, le ministre de l’Enseignement supérieur s’est rendu au siège parisien de l’OGES pour comprendre le fonctionnement de cette juridiction et s’en imprégner afin de faire passer des messages conformes aux attentes de la Nouvelle République à l’heure où celle-ci exige de nouvelles responsabilités. Les objectifs : préconiser en même temps une inspection des œuvres, moderniser le suivi des étudiants et trouver des niches pour des solutions individuelles afin que l’OGES, premier interlocuteur des étudiants et des institutions, puisse disposer du meilleur choix pour proposer une élite au Congo.

En filigrane, telles étaient les préoccupations essentielles de Bruno Jean Richard Itoua dans son message. Selon lui, il est important de faire le point sur les principales missions de cet établissement pour : évoquer le suivi administratif, analyser les finances, s’enquérir du social et, en même temps, examiner le suivi pédagogique. Une séance de travail équivalente aura lieu au Congo en y associant le ministère des finances.

Poursuivant sa séance de travail, à la chancellerie du Congo en France, avec le personnel de l’OGES associé et celui de la paierie, le ministre a évoqué sa vision quant au système éducatif qui prépare les jeunes à l’entrée dans la vie active. Pour lui, parmi ses propos, l’enseignement supérieur doit fournir au pays l’élite qui doit tirer le pays vers le haut et corriger tout ce qui n’a pas été suffisamment bien réalisé auparavant, notamment le rôle de la formation sur la morale et les valeurs.

« Le cœur de la formation à l’étranger est ici en France. S’il y a un endroit où nous devons être exemplaires, c’est ici : bonne gestion académique, pédagogique et sociale des étudiants, boursiers ou non. Sur le plan des valeurs, s’occuper des jeunes, soit 70% de la population, c’est un résultat énorme », a concédé le ministre.

Et de confier ensuite : « nous allons accélérer le projet "Agence nationale d’assurance qualité" et le projet du "Centre national des œuvres universitaires et sociales" ». Il a assuré que le Fonds d’enseignement universitaire supérieur ira chercher l’argent ailleurs qu’au Trésor public. Et de conclure que le partenariat entre l’OGES, la Paierie et le ministère de l’Enseignement supérieur devra être amélioré.