Financement d’aires protégées : l’équipe du projet au Congo demande un complément d’effectif

Samedi 17 Novembre 2018 - 17:27

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Pour la mise en oeuvre effective et efficace du projet régional relatif au financement durable des systèmes d'aires protégées dans le Bassin du Congo, le comité de pilotage de la République du Congo, réuni le 17 novembre à Brazzaville, sollicite un complément de son personnel.

Le projet de partenariat pour la conservation de la biodiversité est une initiative de six pays membres de la Commission des forêts du Bassin du Congo, à savoir le Cameroun, le Congo, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et la République démocratique du Congo. Ces pays ont reçu un don du Fonds pour l’environnement mondial.

Elaboré à travers le Programme des Nations unies pour le développement pour une durée de cinq ans, ce projet régional a pour but de soutenir une approche et une méthodologie visant à relever le défi du financement des aires protégées aux niveaux local, national et régional à travers, entre autres, la mise en place des capacités, des cadres institutionnels ainsi que des mécanismes modèles pour la viabilité financière à long terme.
Notons que dans le Bassin du Congo, les systèmes d’aires protégées dépendent fortement des subventions gouvernementales qui sont souvent inférieures aux besoins réels de financement de ces aires protégées. À cela s’ajoutent un manque d’infrastructures de base, une faiblesse de capacités du personnel en termes d’effectif et de qualification.

Rassurant quant aux efforts du Congo en matière de conservation et de gestion durable, le directeur général de l’Economie forestière, Joseph Moumbouilou, a indiqué que le cadre fiscal en cours d’élaboration avec l’appui des experts en charge du ministère des Finances consolidera le dispositif de financement durable au profit de la biodiversité du pays.
 

Lopelle Mboussa Gassia

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