6e Sommet Transform Africa : le Congo a présenté ses avancées dans le domaine du numérique

Jeudi 4 Mai 2023 - 18:31

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Le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes, a présenté les avancées enregistrées par le Congo dans le secteur du numérique au sixième sommet Transform Africa, organisé du 26 au 28 avril dernier par Smart Africa, à Victoria Falls, au Zimbabwe.

Placées sur le thème « Connecter, innover et transformer », les assises de trois jours visaient à relever les défis de la numérisation du continent africain. Les chefs d’Etat et les acteurs clés du secteur des Technologies de l’information et de la communication (TIC) ont, entre autres, discuté des questions liées à la réglementation des politiques, du financement des infrastructures numériques, du renforcement des capacités et du développement des compétences, ainsi que du commerce continental numérique.

« A l’issue des différentes discussions que nous avons eues à Kigali, une loi fixant les conditions, les procédures, les délais d’octroi et de retrait du label start-up du numérique et de l’innovation technologique ainsi que les avantages dévolus aux entreprises bénéficiaires dudit label a été adoptée par le Parlement. Aujourd’hui au Congo, le cadre juridique et l’écosystème existent. Le fait que nous avons signé notre adhésion Spart Alliance et que nous sommes signataires de la Zone de libre-échange continentale africaine protège tous les investisseurs et innovateurs ainsi que tous les créateurs au niveau des startups », a déclaré le ministre Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes.

Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a, quant à lui, souligné que la digitalisation du continent est une priorité.

Notons qu’en marge du sommet, le ministre congolais du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé a participé à un dialogue qui a pris la forme d'une séance publique. Les panelistes ont, en effet, lancé une discussion sur l'accès aux marchés qui devient de plus en plus un thème clé de l'innovation africaine à mesure que les startups se développent et cherchent à se développer sur d'autres marchés africains. « L'accès aux marchés étrangers a été identifié comme un défi récurrent par les startups et quelques initiatives sont en cours pour y remédier, comme l'ACFTA avec son protocole de commerce numérique ».

Ainsi, compte tenu de l'intérêt accru pour l'accès au marché au sein de la communauté des startups, notamment dans les secteurs Fintech et Healtech, et de la considération croissante des gouvernements pour des politiques plus percutantes et habilitantes, il est nécessaire d'examiner de plus près l'accès transfrontalier. Il a été de même souligné la nécessité d'examiner les considérations politiques correspondantes, ainsi que de tirer parti du TAS en tant que plate-forme pour discuter de la manière dont ils pourraient être mis à profit pour les innovateurs.

S’agissant de l’accès au financement, de nombreux innovateurs en Afrique n'en ont pas. Les gouvernements devraient, ont recommandé les panélistes, mettre en place des politiques et des incitations favorables aux investisseurs et aux fonds de développement pour investir dans des startups et des projets innovants avec une approche panafricaine. « Il faudrait également envisager de développer des approches locales du financement de l'innovation en Afrique. Quant à la protection et le soutien juridique, les gouvernements devraient créer des politiques et des programmes offrant une protection juridique et un soutien aux innovateurs en Afrique, y compris des politiques qui soutiennent les structures de capital et la protection de la propriété intellectuelle », ont-ils souhaité.

Pour rappel, trente-sept pays ont rejoint l’Alliance avec pour objectif de créer un marché numérique en Afrique.

 

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Le ministre Nick Fylla au milieu d'autres panelistes/DR

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