8 mars : les jeunes femmes édifiées sur leurs droits

Jeudi 11 Mars 2021 - 18:15

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Le collectif Tombola a échangé, le 8 mars, avec les jeunes femmes de la Fondation Lezie Biziki sur « la Résilience ainsi que les valeurs à intérioriser afin d’atteindre ses objectifs », lors de la célébration de la Journée internationale de la femme à Madibou dans le 8e arrondissement de Brazzaville.   

L’objectif est d’inspirer les femmes à croire en elles-mêmes et en leurs capacités en vue d’un changement, explique le co-coordonnateur du collectif, Florian Koulimaya. 

Il a expliqué aux femmes que la journée célébrée en leur honneur devrait être basée sur une réflexion sur les droits de la femme. Elle devrait être également fondée sur les efforts consentis de la femme pour qu’elle soit respectée.

« La femme est la seule actrice de son épanouissement. Pour ce faire, la résilience est de mise, d’où il conviendrait à la femme d’avoir son encouragement au quotidien pour l’atteinte de ses objectifs », a-t-il indiqué.

Le co-coordonnateur du collectif a reconnu le talent des femmes bénéficiaires du programme d’alphabétisation en rappelant la place de choix de la jeunesse. La couche juvénile a juste besoin de l’orientation et de l’encadrement afin d’exploiter son potentiel intrinsèque : l’auto-discipline, l’autonomie, la force de caractère et la capacité de faire face à certains traumatismes, a-t-il ajouté.

L’échange d’expérience avec les coachs en développement personnel a permis aux femmes d’avoir des enseignements sur le goût du travail afin de gagner les financements qui puissent garantir leur autonomie. 

Melissa Agnagna a expliqué l’historique de la journée du 8 mars. L’origine de la journée, poursuit-elle, vient de la lutte ouvrière où les nombreuses manifestations des femmes réclamaient le droit de vote, les meilleures conditions de travail et l’égalité entre l’homme et la femme.

« Le 8 mars n’est pas une journée du port de pagne mais une journée de réflexion, de sensibilisation à la revendication des droits de la femme », a-t-elle déclaré.

Abordant la question de violence fondée sur le genre, Melissa Agnagna a souligné les conséquences néfastes de ces violences sur la vie humaine. La femme porteuse de vie humaine est victime de toutes formes de violences dans la société. Parmi les violences qu’elle subit figurent les violences psychologiques, sexuelles, verbales, physiques, économiques et bien d’autres.     

Lydie Gisèle Oko

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