Action de l’Etat en mer : une synergie pour tirer profit de la cartographie marine

Mercredi 24 Novembre 2021 - 15:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Echangeant avec la délégation de l’Institut géographique national (IGN), le secrétaire permanent de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, a évoqué la nécessité d’œuvrer avec les acteurs chargés de la sécurité de la navigation maritime, de l’hydrographie, de la cartographie pour que le Congo soit le véritable bénéficiaire de la cartographie marine.

La mission définie par le gouvernement, à propos du Comité interministériel de l’Action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (Aemec), est celle de créer les conditions fédératives en synergie avec le secrétariat permanent, a indiqué Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou. « Toute action, toute opération devrait concourir à l’unicité de commandement, à l’unité d’action comme l’a rappelé le Premier ministre, président du Comité interministériel de l’Aemec », a déclaré celui-ci.

A l’égard de la délégation de l’IGN, conduite par son directeur général, le Dr Etienne Paka, le secrétaire permanent de l’Aemec a déroulé la carte n°7588, un exemple de mise en œuvre de l’arrangement administratif signé entre le Congo et la France. A partir de cette carte, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou a décrit les parcours, les règles d’abordage et les options à la navigation suivant la Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer telle que modifiée. « Notre volonté est de faire en sorte que tous les points, obstacles ou autres à la navigation, soient effectivement répertoriés afin que les navigateurs soient à l’aise. Dans les couloirs de navigation du Congo, avant d’entrer au port de Pointe-Noire conformément au point d’atterrissage, ils sont obligés aussi de faire respecter le code ISPS pour la sûreté des navires et des installations portuaires », a-t-il fait savoir.

Pour sa part, le directeur général de l’IGN, le Dr Etienne Paka, a procédé à la restitution de sa mission. Avec l’expert hydrographe de l’organisation internationale, Henri Dolou, il s’agit du renforcement des capacités des ressources humaines qui, pour le moment, ne travaille qu’avec la cartographie en milieu continental mais pas avec la cartographie maritime.  Des propositions ont été faites par l’expert français, notamment celles de travailler avec Brest, le Service hydrographique et océanographique de la marine et l’IGN France qui a une école à Paris qui pourrait proposer des formations au personnel.

Le secrétaire permanent de l’Aemec a remis à la délégation de l’IGN des textes contenant les orientations et instructions du Sepcim-Aemec, dont le discours du Premier ministre, prononcé le 8 novembre dernier au 3e Symposium des chefs d’Etat-major des marines nationales riveraines du golfe de Guinée. Egalement, l’arrangement administratif entre le Congo et la France pour le service hydrographique et océanographe de la marine, qui est le point de départ de la présence de l’équipe de l’expert français en hydrographie venu pour faire la revue nautique.

Dans ce contexte de synergie pour l’Action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales, la présence de l’IGN va permettre de conforter la position du Congo dans cet environnement.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Le secrétaire de l’Aemec avec la délégation de l'IGN

Notification: 

Non