Agriculture : des maraichers de Brazzaville affectés sur un nouveau site

Samedi 10 Octobre 2015 - 13:45

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Le ministère de l’Agriculture et de l’élevage a acquis un site à Mayanga (Tsounga), dans l’arrondissement 1 Makélékélé, au profit de quatre groupements des maraichers de Tanlagaï et de Bacongo qui ont été vidés de leurs lieux d’activités, à cause des travaux de construction de l’échangeur reliant les zones nord et sud de Brazzaville.

 

 

Pour symboliser ce geste, une convention a été signée le 8 octobre entre le ministre de l’Agriculture et de l’élevage, Rigobert Maboundou et ces quatre groupements bénéficiaires. Pour permettre à ces derniers d’acquérir une motopompe, de construire un château, d’installer un système d’irrigation et acheter des intrants, le Projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes rurales (Pdarp), grâce à son financement additionnel, a octroyé une subvention de 156 millions FCFA, dont 101 millions ont été déjà affectés.

Soulignons qu’avant de mettre à leur disposition ce financement, ces groupements ont apporté une contrepartie de 5%, en raison de 98.000 FCFA chacun. Pour la bonne pratique des techniques agricoles, les maraîchers bénéficieront de l’encadrement technique des responsables agricoles de Madimbou et ceux d’Agri-Congo.

De l'entretien avec des chefs de secteurs agricoles

Venus des 24 pôles de croissance du Pdarp à savoir : Makoua, Owondo, Oyo, Abala, Ollombo, Gamboma, Ngo, Ngabé, Ignié, Brazzaville, Goma tsé-Tsé, Louingui, Boko, Mfouati, Yamba… Ces chefs de secteur ont reçu de nouvelles orientations pour un meilleur  suivi des activités du Pdarp dans leurs zones et  un rendement adéquat de productions.

Afin de leur faciliter la mobilité sur le terrain, le projet a doté à chaque  chef de secteur présent à cette rencontre, d’une moto. Et pour un meilleur suivi de la gestion de ces moyens( souvent utilisés à d’autres fins), le ministre de tutelle a recommandé la signature d’un contrat de performance entre ces derniers et leurs responsables hiérarchiques.

« Ce n’est pas la première fois que nous allons mettre des moyens de transport à la disposition des opérateurs de terrain. Malheureusement, il est triste de constater que vous n’en faites pas  bon usage. Nous n’allons pas continuer comme avec ce rythme, vous devez changer de culture », a interpellé Rigobert Maboundou.

« Les pôles de croissance dont vous avez la responsabilité de gérer  sont des espaces au sein desquelles nous voulons organiser une sorte de synergie entre les différentes activités. C’est ainsi que nous pensons améliorer l’efficacité de l’action publique. Nous rendrons plus visibles et contrôlables les résultats attendus », a-t-il conclu.

Lopelle Mboussa Gassia

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