Attaque de Brazzaville : la plate-forme « Ngonga Ebeti » exige une enquête

L’attaque des ex-Ninjas Nsiloulou du 4 avril, qui a fait officiellement environ dix-sept morts dans les quartiers sud de Brazzaville, n’a pas laissé indifférente la coordination de la plate-forme « Ngonga Ebeti ». En effet, dans une déclaration rendue publique le 6 avril dans la capitale, le président de cette organisation regroupant une trentaine d’associations, membres du groupement du centre, Eustache Bomboko, a indiqué que cette incursion a étalé au grand jour que les ennemis de la paix dans le pays ne se sont pas encore repentis.

« La plate-forme Ngonga Ebeti condamne avec la dernière énergie ces actes terroristes et barbares orchestrés par ces bandes armées sur les paisibles populations qui n’aspirent qu’à la paix et à la quiétude », a-t-il dénoncé.

Ce groupement du Centre nationaliste s’est, toutefois, étonné quant à la rapidité et la facilité avec lesquelles les commissariats de police et certains édifices publics de la partie sud de Brazzaville ont été incendiés. « Ce qui laisse présager certains dysfonctionnements dans la chaine de commandement de la force publique », pense Eustache Bomboko.

Il a, par ailleurs, demandé au président de la République réélu de tourner la page sombre de l’impunité qui a occasionné des antivaleurs et causé trop de tort au pays. Le président de Ngonga Ebeti s’est, enfin, dit solidaire aux familles endeuillées. Rappelons qu’au lendemain des évènements survenus le 20 octobre 2015 pendant la campagne référendaire, dans certaines localités du pays, cette plate-forme avait déposé une plainte contre x au parquet de Brazzaville afin que les auteurs soient traduits devant les juridictions nationales, mais elle est restée sans suite.