Baccalauréat 2015 : l’examen redémarre ce mardi

Au total, 66.585 candidats renouent avec les épreuves écrites de cet examen d’Etat. Ils sont repartis dans 150 centres. Brazzaville seule, compte 37.192 candidats dont 28.549 officiels et 10.643 candidats repartis 73 centres. Comparativement à l’année dernière, où l’effectif était de 59.400, le nombre des candidats est en augmentation.

Joins au téléphone, le Directeur des examens et concours (DEC), Jean Pierre Mbenga a expliqué la particularité de cette session de remplacement et les mesures prises pour son bon déroulement.

Il a expliqué que  trois  centres ont été ajoutés à Brazzaville, à savoir la Maison d’Arrêt de Brazzaville, le Centre hospitalier universitaire (CHU) et  l’hôpital militaire Pierre Mobengo. Ceci pour permettre aux candidats, admis  en ces lieux de passer leur examen.

La première journée sera consacrée aux épreuves de Mathématiques pour toutes les séries confondues. La deuxième journée, les candidats des séries A2; A3 et A4 subiront l’épreuve de français et ceux des séries C et D  affronteront les sciences physiques. L’épreuve de l’anglais interviendra dans l’après-midi pour toutes les séries.

Les candidats des séries littéraires aborderont l’histoire-géographie et la deuxième langue le troisième jour, alors que ceux des séries scientifiques seront examinés sur les sciences de la vie et de la terre et l’histoire-géographie. Le dernier jour sera marqué par la philosophie et l’éducation physique et sportive pour toutes les séries.

 En ce qui concerne les mesures prises pour le bon déroulement de l’examen, Jean Pierre Mbenga a assuré que les malles des épreuves sont bien filmées à la DEC avant d’être transférés vers les centres d’examen.

Il a ensuite déclaré : « les candidats doivent se présenter dans les établissements avec leurs pièces d’identité, carte scolaire ou permis de conduire une heure avant le démarrage de chaque épreuve. Il est interdit à ces derniers  d’apporter leur téléphone et calculette programmable. Le téléphone n'est autorisé qu’au chef de centre et son adjoint, pas même  aux surveillants  qui sont dans les salles ».

 Des fraudes généralisées ont  été constatées pendant le déroulement de cet examen d'état qui donne accès aux études supérieures. Cette situation on ne peut plus préjudiciable avait conduit le ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et de l'alphabétisation le 8 juin, à anuler  purement et simplement toute la session.