Baisse des prix de baril : le FMI maintient le compromis du réajustement budgétaire

Conduite par Dalia Hakura, la mission du FMI, a échangé pendant deux semaines avec quelques membres du gouvernement et autres institutions publiques habilitées, sur la situation macroéconomique du Congo, affaiblie par la chute continue des cours du baril de pétrole sur le marché mondial.

L’institution bancaire onusienne, en dépit de la volatilité de ces prix et quelques failles constatées note tout de même une situation économique légèrement mieux, mais estime que de gros efforts doivent être encore fournis afin de garantir au pays une meilleure santé économique, en s’appuyant sur le secteur hors pétrole.

En vue d’atteindre cet objectif, le FMI a enjoint le gouvernement entre autres, à promulguer, par le biais du Parlement, une loi de finances justificative, devant refléter la conjoncture économique actuelle ; préparer un plan d’urgence permettant au pays de faire face à la baisse des cours de baril qui ne cessent de fragiliser l’économie mondiale.

Le FMI souligne également la nécessité d’un meilleur rééquilibrage budgétaire, devant renforcer la gestion des finances publiques.

L’institution de Bretton Woods exige aussi au gouvernement, de mettre en place, dans les brefs délais, des mesures correctives dans l’exécution des dépenses du budget ainsi que de limiter les projets non prioritaires. «Nous encourageons les autorités congolaises à inclure toutes dépenses publiques dans le budget de l’Etat, à évaluer et assurer le suivi de la situation budgétaire afin de mieux assurer la gestion de la politique budgétaire», a souligné la cheffe de mission FMI au Congo, Dalia Hakura.

La délégation du FMI a noté avec satisfaction que le Congo est le premier pays de la Cemac, qui a des dépôts et les réserves les plus importantes à la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC), avant de conclure que le Congo connaitra un pic  pétrolier en 2018.