Banditisme : des « bébés noirs » répondront de leurs actes devant la justice

Mercredi 24 Février 2021 - 13:00

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Dix-sept « bébés noirs » arrêtés à Brazzaville par la police seront présentés au procureur de la République pour répondre des chefs d’accusation mis à leur charge.

Les dix-sept jeunes bandits, opérant dans les gangs communément appelés « bébés noirs », ont été présentés à la presse le 22 février par le directeur départemental de la Police de Brazzaville(DDP-B), le colonel Jean Pierre Okiba. Au quartier Mikalou, dans le sixième arrondissement de la capitale, ces enfants avaient, en effet, agressé une jeune femme à l'aide des armes blanches au point de couper une partie de son sein gauche. Ils ont aussi emporté son téléphone portable et une somme de 61000 francs CFA.

« Parmi ces 17 bébés noirs arrêtés par la police, figurent 3 filles, dont l’âge varie entre 13 et 16 ans. A cet âge-là, elles devraient être à l’école, mais ont opté d’intégrer le groupe des criminels. On se demande si les parents ont réellement le contrôle de leurs enfants », a indiqué le colonel Jean Pierre Okiba. Le DDP-B a, par ailleurs, interpellé les parents pour veiller à l’éducation de leurs enfants afin qu’ils ne soient pas tentés d’intégrer les groupes de bandits communément appelés « bébés noirs » ou « Kuluna ».

Vraisemblablement, il n’est pas rare de constater que les malfrats arrêtés et parfois condamnés par la justice se retrouvent des jours après dans les rues pour agresser à nouveau. Sur la question du relâchement des bandits arrêtés, le colonel Jean Pierre Okiba a souligné que cela ne relève pas de la police.

Les présumés coupables arrêtés seront présentés au procureur de la République pour la suite de la procédure.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Des bébés noirs arrêtés

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