Bassin du Congo : évaluation à mi-parcours du projet d’adaptation des communautés vulnérables

Vendredi 5 Septembre 2025 - 16:16

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La cheffe de l'unité chargée de partenariat stratégique au siège du Programme alimentaire mondial (PAM), organe d'exécution du projet, Micol Mulon, a procédé le 2 septembre à Brazzaville, en présence de la ministre de l'Environnement, du Développement durable du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, à une évaluation après l'octroi par le Fonds d’adaptation des premiers fonds au projet de renforcement des capacités d'adaptation aux changements climatiques des communautés vulnérables vivant dans le Bassin du fleuve Congo.

Selon Micol Mulon, cette évaluation à mi-parcours constitue une étape importante dans le processus d'accélération de la mise en œuvre dudit projet. Elle a porté sur l'état d'avancement du projet, l'analyse du niveau d’exécution de celui-ci, et sur l'identification de failles susceptibles de freiner son suivi.

‎Ainsi donc, cette évaluation a permis d'établir une liste d’action à mener maintenant dans les prochains mois, pour effectivement accélérer la mise en œuvre de ce projet dont la réalisation concerne le département de la Bouenza, de la Likouala et celui de la Sangha.

‎« Cette évaluation à mi-parcours a pu mettre en avant les résultats ainsi que certaines difficultés que nous allons maintenant essayer de débloquer afin d’accélérer la mise en œuvre du projet et vraiment d’aller sur le terrain aider les populations qui sont vulnérables aux changements climatiques », a affirmé Micol Mulon.

‎Par ailleurs, la ministre Arlette Soudan-Nonault a toutefois indiqué que l'évaluation s'est faite sur la base des résultats fournis par un audit. Le représentant et directeur pays du PAM, Gon Myers, a également pris part à cette réunion de restitution.

Le projet de Renforcement des capacités d'adaptation aux changements climatiques des communautés vulnérables vivant dans le bassin du fleuve Congo a été lancé en 2021. Il vise à améliorer la résilience surtout des populations autochtones et les petits exploitants agricoles face aux risques climatiques, en assurant une meilleure alimentation et nutrition. Le projet veille à intégrer les spécificités des communautés autochtones dans ses études et ses recherches.

 

Fortuné Ibara

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