Biodiversité : la gestion de l’interzone du Dja-Odzala-Minkébé s’avère nécessaireSamedi 8 Février 2014 - 14:47 Deux jours durant, les experts venus de ces trois pays ont planché sur plusieurs dossiers qui concourent à la bonne marche du projet Tridom, dont la vocation est d’assurer la conservation à long terme, du système d’aires protégées dans cet espace En premier lieu, le comité de pilotage a tenu, avant tout, à faire un bref rappel des recommandations adoptées lors de la cinquième session du comité de pilotage, tenue l’année dernière à Libreville, au Gabon. L’occasion a permis aux experts de faire le point sur l’état d’avancement du projet, dans la perspective de sa clôture, prévue en mai 2015, ainsi que la présentation du rapport d’avancement du projet fin mai par les coordonnateurs nationaux. « La rencontre de ce jour est une occasion de faire le point sur l’avancement du projet après quatre ans de mise en œuvre, bien que tardive. Elle nous permettra de relever les lacunes, les défis et les enjeux de conservation à concilier avec ceux du développement au moment où le projet tend vers sa fin, prévue en 2015 », a indiqué le directeur de cabinet du ministre de l’Économie forestière et du Développement durable, Michel Élenga, qui a patronné les travaux. Le projet Tridom, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan de convergence sous-régional, dans son volet conservation de la diversité biologique vise à maintenir les fonctions et la convivialité écologique du trinational Dja-Odzala-Minkébé. Il a aussi la responsabilité d’assurer la conservation, à long terme, de son système d’aires protégées à travers un aménagement intégré, durable et participatif intégrant toute l’interzone. En effet, dans la mise en œuvre de ce projet, le comité de pilotage régional, en tant qu’organe consultatif, est chargé d’évaluer l’état d’avancement du projet, et de faire des recommandations auprès des autorités habilitées afin d’envisager son succès. Il doit également veiller à la mise en œuvre des recommandations des rapports d’audit et faciliter la mobilisation des ressources. Ce projet, qui verra son lancement officiel en 2009, est le fruit de l’accord signé en février 2005 entre les trois pays. Il est placé sous l’égide de la Commission des forêts d’Afrique centrale. Firmin Oyé |