Biodiversité: le WWF et ses partenaires lancent le processus d’identification des zones-clés

Jeudi 25 Août 2022 - 19:16

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La formation sur les critères d’identification des zones-clés tenue à Kinshasa a constitué le point de départ dudit processus qui permettra, à l’avenir, un travail respectueux des normes.

Plusieurs experts, scientifiques, chercheurs, représentants des peuples autochtones, etc., venus des différentes provinces de la République démocratique du Congo (RDC) ont participé, du 23 au 25 août, à Kinshasa à un atelier de formation sur les critères d’identification des zonés-clés de la biodiversité dans le pays. Cette formation, a expliqué le coordonnateur des aires protégées et chef de projet d’identification des zones-clés de la biodiversité au sein du Fonds mondial de la nature (WWF), Ménard Mbende, marque le début de ce processus d’identification des zones-clés de la biodiversité en RDC. « Il nous manquait cette formation. Et c’est à partir d’ici qu’est lancé le processus d’identification des zones-clés de biodiversité. Ce sont ces critères relevés qui vont faciliter ce travail d’identification », a-t-il expliqué.

Pendant les trois jours de travaux, ces experts intéressés par la biodiversité ont été formés sur la reconnaissance de ces critères afin de faciliter toutes les étapes qui vont suivre liées à ce processus d’identification des zones-clés de la biodiversité. Pour cet exercice scientifique, le WWF et ses partenaires ont pu attirer dans la capitale des professeurs d’universités de haut niveau venus des universités de Kisangani et de Bukavu, du Centre de recherche de Luiro, de Bukavu et de celui de Luki. Il y a également eu les interventions des ONG de conservation et l’administration publique représentée par l’Institut congolais de conservation de la nature. « Le WWF est content que les résultats escomptés soient atteints parce que nous avons rassemblé les parties prenantes qui sont dans la conservation », a fait savoir Menard Mbende, qui a parlé au nom de cette ONG internationale active dans la conservation, à la clôture de ces travaux.

Des risques d’empiéter aux droits des populations autochtones annihilés

La présence, à cet atelier de formation, des représentants des peuples autochtones, est une garantie pour la protection des droits de ces populations. A en croire Alfred Kibiswa, expert au bureau de coordination du Réseau de populations autochtones et locales pour la gestion des écosytèmes. Mais sa présence à ces travaux se justifie par le droit des populations à la participation. Ainsi donc, cet atelier lui a permis de savoir les critères retenus pour le choix, à l’avenir, des zones de conservation. Et cela lui a permis également de s’assurer que ces critères ne violent pas les droits naturels, coutumiers et ancestraux des peuples autochtones.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Photo de famille des participants à l'atelier et les officiels/Adiac

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