Catastrophe naturelle : des dizaines de familles sinistrées changent de domiciles

Samedi 26 Mars 2016 - 15:15

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La dernière pluie saisonnière qui s’est abattue sur la ville de Brazzaville a occasionné l’abandon de plusieurs parcelles par des dizaines de familles, a constaté les Dépêches de Brazzaville.

Dans les quartiers de Mikalou, Petit-chose et Ngamakosso, le sable venant des collines a englouti des habitations entières lors de cette dernière pluie qui s’est abattue dans la nuit du 13 au 14 mars 2016. La plupart de ces familles attristées se sont réfugiées chez leurs voisins, soit auprès de leurs proches parents habitant un quartier voisin.

Au niveau des familles, le chagrin s’est ressenti. « J’ai travaillé dans mon jeune âge et, après avoir obtenu tous ces édifices que je viens de perdre, quel sera alors l’avenir de mes enfants et petits-fils, retraité que suis ? », s’indigne monsieur Ngossi, âgé de 70 ans révolus. Et d’ajouter : « Le refuge auprès d’un proche suscite parfois des malentendus entre femmes ou enfants »

De même, cet ensablement des rues et avenues secondaires a obstrué la circulation des taxis sur quelques rues et avenues.  Dans d’autres quartiers, le sable est monté jusqu’à la hauteur d’un ou deux mètres par rapport à la surface habituelle du terrain.

Aux quartiers de Mikalou, Petit-Chose et Ngamakosso, l’ensablement occasionné par les pluies saisonnières a provoqué, ces dernières années, la perte de vies humaines. 

Outre, l’ensablement de habitations, plusieurs familles ont aussi enregistré d’énormes pertes de matériels.

« Des bancs de sable accompagnés d'eaux ruisselantes de pluie nous ont tout saccagé. Fauteuils, tapis, assiettes, marmites, verres, valisettes, cuillères et fourchettes sont soit inondés soit engloutis donc irrécupérables », explique Cépoh Raïssa Fanelie, une habitante du quartier Petit-Chose.

Si depuis des années, les habitants des quartiers de Mikalou, Petit-chose et Ngamakosso vivent dans l’angoisse, leurs cris de détresse sont parfois écoutés par les autorités publiques. Ces derniers les assistent surtout en envoyant du matériel aratoire tel que des pèles, des fourches et brouettes. 

Par contre, ces habitants souhaitent la mise en œuvre par le gouvernement d’un plan d’urgence de réhabilitation et d'aménagement. 

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Une famille en train de désensablé leur domicile inondée (adiac)

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