Centrafrique : la situation des réfugiés inquiète l’Unoca et la Cééac

La situation des réfugiés centrafricains vivant au Cameroun a été largement évoquée le 17 mars au cours de l’entretien entre le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca), Abou Moussa, et le Secrétaire général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Cééac), Ahmad Allam-mi. Le diplomate onusien, rentré de Yaoundé au Cameroun où il a effectué une mission de travail dans le cadre de l’évaluation de l’impact de la crise centrafricaine sur les pays limitrophes, a édifié son interlocuteur sur la gravité de la situation des réfugiés et l’implication des organisations humanitaires. 

Initiée par le Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca), cette visite a également connu la participation des représentants d’autres institutions onusiennes comme les représentants du Bureau des Nations unies pour la consolidation de la paix en Centrafrique (Binuca) basé à Bangui, du Bureau régional des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha) dont le siège est à Dakar, du Centre des Nations unies pour la démocratie et les droits de l’homme en Afrique centrale (CNUDHD-AC) basé à Yaoundé, du Système des Nations unies au Cameroun et de la Cééac.

Durant ce séjour, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale et l’ensemble de la délégation, ont eu des consultations et des séances de travail avec les autorités camerounaises, les membres du  corps diplomatique et les Représentants du système des Nations Unies.  Une  descente sur le terrain a permis  d’échanger sur les effets collatéraux de la crise centrafricaine à l’Est du Cameroun, y compris sur la situation des réfugiés.

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et le Secrétaire général de la Cééac, ont félicité le gouvernement camerounais pour ses efforts et pour sa politique en faveur des réfugiés. Ils ont réitéré leur entière disponibilité à œuvrer en faveur de la recherche de solutions pérennes à la crise centrafricaine.