Chine-Afrique : le Sud global ouvre un nouveau chapitre du développement

Mardi 21 Octobre 2025 - 15:30

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Regroupant des pays émergents et ceux en développement, le Sud global représente, d’après l’ambassadeur de Chine au Congo, An Qing, plus de 40% de l’économie mondiale et contribue à hauteur de 80% dans la croissance mondiale.

« Comme l’a dit le président Xi Jinping, la Chine demeure toujours membre du Sud global et elle fera toujours partie des pays en développement. Tout comme la plupart des pays du Sud, la Chine avait connu une modernisation tardive. Grâce à ses efforts inlassables et acharnés, elle a réussi à tracer une voie de la modernisation à la chinoise et à réaliser des accomplissements remarquables dans son développement national », a indiqué l’ambassadeur de Chine au Congo.

Deuxième économie du monde avec une contribution de 30 % à la croissance mondiale, la Chine est devenue le moteur le plus stable et le plus fiable du développement économique du monde. A travers le Sud global, elle entend demeurer unie avec les autres pays en développement par le même idéal et le même destin de partager ses opportunités de développement.

Fort d’une histoire profonde, une grande diversité culturelle et une grande population jeune, l’Afrique constitue un immense potentiel de croissance économique qui fait d’elle une source dynamique et une terre prometteuse pour le développement. Compagnon de route sur la voie vers la modernisation, la Chine reste engagée à offrir de nouvelles vitalités à l’Afrique et d’autres partenaires du Sud global par son grand marché domestique, et à soutenir le développement et la revitalisation de l’Afrique par la modernisation chinoise.

À l’heure où le monde se trouve à la croisée des chemins, la diplomate chinoise a déploré le fait que certains pays à la mentalité hégémonique ont multiplié unilatéralement les impositions tarifaires réciproques, aggravant sans cesse les tendances protectionnistes qui compromettent le système commercial multilatéral et porte atteinte aux règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

« Dans ce contexte, le Premier mministre chinois, Li Qiang, a annoncé, le 23 septembre dernier, en marge de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies,  la mesure prise pour soutenir le système commercial multilatéral et un choix stratégique qu’elle a fait pour mettre en pratique la juste conception de l’équilibre entre l’équité et l’intérêt propre », a-t-elle rappelé.

Selon An Qing, cette mesure ne s’applique que dans le cadre de l’OMC, et qu’elle ne signifie pas que la Chine renonce à son statut et son identité de pays en développement. Au contraire, a-t-elle précisé, elle illustre sa confiance stratégique, sa détermination de l’ouverture et ses responsabilités en tant que plus grand pays en développement dans le monde.

« La Chine continuera de jouer un rôle exemplaire et de consolider les consensus sur la réforme entre les différentes parties, pour promouvoir ensemble la facilitation et la libéralisation de l’investissement et du commerce, en vue de créer un nouvel échiquier de commerce mondial mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant », a fait savoir l’ambassadeur.

Dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), la Chine et le Congo ont porté haut l’étendard de solidarité et de coopération au sein des pays en développement.

La Chine est le premier partenaire commercial du Congo et un investisseur direct étranger important pour ce pays. Après avoir dégagé un consensus sur les résultats précoces dans le cadre de l’Accord de partenariat économique pour le développement partagé, les deux parties sont en train d’accélérer la signature et l’entrée en vigueur de cet Accord, ce qui permettra aux entreprises congolaises de bénéficier du traitement de tarif douanier zéro, et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la coopération sino-congolaise en matière de commerce et d’investissement.

« La partie chinoise est prête à travailler avec la partie congolaise, en suivant le courant de l’époque tout en ouvrant de nouveaux horizons sur la base des acquis pour assumer les responsabilités de la coprésidence du Focac », a précisé An Qing. Il s’agit notamment, a-t-elle souligné, de la mise en œuvre des dix Actions de partenariat qui visent à renforcer la coopération dans les domaines importants tels que l’industrie verte, l’e-commerce, le paiement numérique, les sciences, la technologie et l’intelligence artificielle.

 

 

Guy-Gervais Kitina

Légendes et crédits photo : 

An Qing, ambassadeur de la Chine au Congo/ Adiac

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