Cipres : l’étude de faisabilité de la création du FIA confiée au cabinet Finactu

Samedi 10 Septembre 2016 - 15:43

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Les directeurs généraux des Organismes de prévoyance sociale (OPS) affiliés à la Conférence interafricaine de prévoyance sociale (Cipres), ainsi que d’autres délégués des pays membres de cette organisation, qui se sont réunis les 7 et 8 septembre à Brazzaville, ont porté leur dévolu sur le cabinet Finactu

La réunion de la capitale congolaise visait essentiellement à sélectionner un cabinet chargé de la réalisation de l’étude de faisabilité du Fonds d’investissement africain (FIA). En effet, le nom du cabinet retenu, qui n’avait pas été communiqué dans la salle de réunion a été rendu public dans le rapport présenté au ministre  du Travail et de la sécurité sociale, Emile Ouosso, par les participants. Ainsi, c’est Finactu qui a été retenu au détriment du cabinet Deloitte Conseil, en attendant la probation par le conseil des ministres de la Cipres.

« Au terme de nos travaux, la Cipres est très satisfaite des résultats auxquels nous sommes parvenus. Je peux le confirmer, le rendez-vous de Brazzaville a tenu ses promesses, tant par le nombre des directeurs généraux que vous étiez et la participation que par la qualité des conclusions et le choix du cabinet qui a été retenu », a encouragé le secrétaire exécutif de la Cipres, le Congolais Innocent Mackoumbou Mballoula.

Selon lui, la compétence, le professionnalisme et l’expérience des directeurs généraux ont rendu possible le choix du cabinet retenu pour réaliser l’étude de faisabilité du FIA des OPS des Etats membres de la Cipres. C’est ainsi qu’il a exhorté les participants à consolider l’esprit de solidarité ayant prévalu tout au long de cette rencontre. « C’est dans cet esprit de solidarité que nous avons travaillé en s’appuyant sur des arguments solides avancés par les uns et les autres pour aboutir aux brillantes conclusions moissonnées par cette rencontre qui, j’espère, ne pourront pas renforcer les tiroirs de l’oubli, le sommeil interminable des nombreuses initiatives ayant précédé sur le chemin des mêmes préoccupations souvent en Afrique », a-t-il souhaité.

La rencontre de Brazzaville a donné, a précisé Innocent Mackoumbou Mballoula, le ton et le rythme à l’évolution de la réflexion et de l’action face à la problématique et aux enjeux liés à la mise en place du FIA. Ce vaste chantier, a-t-il rappelé, qui intègre incontestablement d’autres, qui sont chers au secrétariat exécutif, constituera l’épine dorsale de leur engagement pour une meilleure réussite des actions dans la dimension intégrative du panafricanisme. Il s’est, par ailleurs, félicité de l’hospitalité des autorités congolaises ayant accueilli de façon consécutive les deux dernières réunions de la Cipres.

Le Congo envisage d’abriter le siège du FIA

Clôturant les travaux, le directeur de cabinet du ministre du Travail et de la sécurité sociale, Frédéric Manienze, a rappelé que la rencontre de Brazzaville témoigne de la vision du secrétariat exécutif de la Cipres de rechercher les techniques innovantes. Ceci en vue à la fois de pérenniser, de viabiliser et de rentabiliser financièrement ses OPS par le moyen de la création du FIA. D’après lui, cette réunion trouvera inéluctablement un écho favorable, après cette phase de sélection à laquelle sera adossé le rapport définitif de l’étude de faisabilité.

« Ce sont déjà- là les témoignages d’un succès. Aussi, suis-je conduit à dire que l’art de gérer se trouve dans la recherche continue de solutions aux problèmes posés. Là est donc l’essence de la Cipres ouverte sur le futur. Et votre présence en si grand nombre à cette sélection symbolise l’intérêt que la Communauté des OPS attache à cette industrie financière en cours de gestation », a-t-il conclu.

Notons que la rencontre de Brazzaville a regroupé les directeurs généraux et les délégués de onze pays sur les seize que compte cette organisation. Il s’agit, entre autres, du Mali, Sénégal, RDC, Madagascar, Bénin, Cameroun, République centrafricaine, Côte d’Ivoire et le Congo, pays hôte.

Réceptionnant le rapport de ces assises, le ministre du Travail et de la sécurité sociale a émis le souhait du Congo d’abriter le siège de cette structure en phase de gestation. En effet, une fois créé, le FIA aura un capital d’au moins 300 millions FCFA. Elle aura pour ambition à court terme la création de la « Sécu banque », afin d’exercer les activités relatives aux opérations de crédit et de recevoir du public des dépôts de fonds à vue et à terme.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

une vue des directeurs généraux dans la salle; crédit photo Adiac

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