Climat des affaires : faire du Congo un pays favorable à l’investissement

Après Brazzaville, Isidore Mvouba a fait le déplacement de Pointe-Noire pour poursuivre le travail d'impulsion et de suivi-évaluation des réformes. Cette mission va permettre à la République du Congo, de créer les conditions d’émergence et de développement des pôles de croissance et de compétitivité pour son économie, mais également des conditions indispensables à sortir le pays du sous développement et d’atteindre l’émergence d’ici 2025.        

L’objectif de cette mission d’impulsion et de suivi-évaluation consiste à mesurer l’impact des réformes entreprises sur le fonctionnement des unités industrielles et de lever les goulots d’étranglement qui freinent et retardent l’application des réformes engagées. Aussi, d’établir des rapports de confiance mutuelle entre le secteur public et les acteurs économiques qui ont choisi le Congo comme une destination privilégiée pour faire des affaires.

En effet, il a été démontré, qu’une économie qui ne crée pas les conditions de son attraction et de sa compétitivité court le risque de son déclin et de son effondrement. Voilà pourquoi, à la suite du mauvais rang du pays dans le rapport Doing Business de 2013, qui plaçait le Congo au 183^e position sur 185 pays, le gouvernement de la République avait pris la mesure de mettre  en place avec le soutien de la banque mondiale, une Task force composée de différents ministères et organismes publics en vue de proposer des solutions appropriées à la problématique posée.

Aujourd’hui, le Congo est en mesure de relever le défi de l’amélioration du climat des affaires, en mettant en place des instruments d’appui et de soutien à l’entrepreneuriat qui, combinés à une application rigoureuse des réformes en cours va permettre à son économie de prendre de l’envole.

À cela s’ajoute la récente décision prise par le président de la République d’allouer une part significative de la Provision pour investissement diversifié(Pid) à la promotion des Très petites, petites et moyennes industries (Tppmi), ce qui permettra d’augmenter à terme la part contributive du secteur secondaire au produit intérieur brut qui passerait de 7% à 15%.

Dans son mot de circonstance, le ministre d’Etat, Isidore Mvouba, a rappelé qu’il s’agissait là d’une tendance à l’amélioration qui permet d’affirmer que le progrès est possible «  le but est de faire du Congo un pays où, créer une entreprise ne doit pas relever de la croix et de bannière, un pays où l’investisseur ne doit plus ployer sous le fardeau d’une fiscalité contre productive, un pays où les coûts de passage portuaire doivent cesser d’être les plus onéreux de l’Afrique noire, un pays où le raccordement à l’électricité, l’accès à l’eau et au foncier, l’obtention du permis de construire et du prêt bancaire doivent être de grande facilité », a-t-il dit.

Rappelons que cette activité a notamment connu la présence d’Yvonne Adélaïde Mougany, ministre en charge des PME, Alexandre Honoré Paka, préfet de Pointe-Noire et Roland Bouiti Viaudo, député-maire de la ville océane qui, après cette cérémonie ont visité le (Guot) guichet unique des opérations transfrontalières.