Concert exclusif :« Amadeus » de Mozart dans une alliance de cultures

La musique est l’un des plus beaux leviers de l’esprit qui puisse exister. Elle l’élève, le transporte, permet l’expression de soi mais aussi la découverte de l’autre sous la seule voûte de la partition musicale.

Les rencontres sont le quotidien de Régis Ségala qui trouve dans son travail l’occasion de vivre une passion ; la passion des arts en général et de la musique en particulier. Musicien amateur confirmé, qui a trouvé dans la guitare l’instrument de son expression spirituelle, il est aussi et surtout un homme entre deux mondes, deux continents, deux cultures.

L’Afrique, il la connaît. Elle a contribué de terre jaune et de pierres chaudes à l’édification de sa carrière professionnelle. Plus encore, le lien est plus intime, plus secret, plus joli et plus engageant avec ce continent mythique qui fera de lui un époux et un père des plus heureux.

L’ « Amadeus 242 » du requiem de Mozart concrétisera demain, à 18 heures, le projet de cœur de Régis Ségala qui va présenter à ce beau pays qui l’accueille depuis deux ans une version entièrement revisitée de l’œuvre de Mozart, exprimant dans une alliance inédite son lien profond à l’Afrique mais aussi et avant tout sa vision de la vie, de la mort, de la finitude de l’homme, de ses angoisses et de ses incertitudes face au vide apparent et absorbant de l’hypothétique trou noir derrière le voile de la mort ; le tout en un concert qui ne sera présenté qu’une seule et ultime fois et qui va réunir sur scène une soixantaine d’artistes, parmi les meilleurs entre les deux rives du fleuve Congo.

Orchestré par le grand Kojack Kossakamvwe, génie de la rumba congolaise, guitariste de renommée internationale, assisté de Ghislain Pambou, chef de chœur connu de la grande scène gospel congolaise, l’ « Amadeus 242 » se présente comme un cocktail osé et surprenant par sa mixité, en miroir du lien social et culturel entre l’Europe et l’Afrique, continent où la musique est reine et matriarche, présente à toutes les étapes, cérémonies et célébrations de l’existence humaine mais souvent tout à fait instinctive et si parfaite…

C’est donc une rencontre d’us et de coutumes dans la dimension « musique » qui est attendue sur scène mais aussi une rencontre de visions, d’expressions et de projections de soi sur l’autre et inversement ; un vrai mélange dont on se donnera des nouvelles…